Quand « l’hypothermie » sème le froid…
octobre 31, 2024 | by Jean-Claude JUNIN
Quand « l’hypothermie » sème le froid…
Des résultats scolaires à glacer le sang !
La dernière étude de la DEPP a de quoi surprendre : plus de la moitié des élèves de quatrième n’ont pas pu définir le mot “hypothermie”, un terme pourtant loin d’être rare. Cette évaluation, réalisée auprès de 820 000 collégiens, visait à tester leurs compétences en mathématiques et en français, des domaines essentiels pour leur parcours scolaire. Mais c’est bien sur une simple question de vocabulaire que les élèves se sont pris les pieds dans le tapis. Invités à réfléchir à partir des mots “hypotension” et “thermomètre”, ils n’ont été que 54,5 % à identifier l’hypothermie comme une température inférieure à la normale. Entre humour et inquiétude, il y a de quoi s’interroger sur les lacunes en compréhension lexicale de nos jeunes.
Ce constat alarmant met en lumière des failles profondes dans les apprentissages, mais laisse aussi place à l’humour : faut-il penser à glisser des “mots simples” dans les révisions ? En français, un tiers des élèves se situent dans la tranche la moins performante, tandis que 38,5 % sont dans la moyenne et 29 % au sommet. En mathématiques, même son de cloche, avec un tiers d’élèves en difficulté, mais aussi de vraies disparités : les garçons sont moins performants en français, tandis que les filles peinent davantage en mathématiques. Avec des bases parfois fragiles, une remise en question semble nécessaire pour renforcer les connaissances de ces jeunes en pleine construction. Alors, prêt à aider la nouvelle génération à apprivoiser la langue française ?
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