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24 janvier 1848, la ruée vers l’or

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
24 janvier 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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24 janvier 1848, la ruée vers l’or

La ruée vers l'or commença à Sutter's Mill (une scierie appartenant au pionnier suisse John Sutter) dans les environs de Coloma le lundi 24 janvier 1848. James W. Marshall, un charpentier travaillant pour Sutter, trouva des morceaux d'un métal brillant dans le bief de la scierie qu'il faisait construire pour Sutter sur le bord de l'American River. Les résultats de tests pratiqués par les deux hommes montrèrent que les particules trouvées par Marshall étaient bien de l'or.

Déconcerté par cette découverte, Sutter voulut d'abord la tenir secrète car il craignait ce qui pouvait arriver à ses projets d'empire agricole (la New Helvetia) en cas de recherche d'or intensive. Cependant, la nouvelle ne tarda pas à se répandre et fut confirmée en mars 1848 par l'éditorialiste et homme d'affaires de San Francisco Samuel Brannan. Selon une célèbre anecdote, Brannan marchait à grande enjambée dans les rues de San Francisco alors qu'il brandissait une fiole contenant de l'or au-dessus de sa tête et s'écriait : « De l'or ! De l'or ! De l'or ! Il y a de l'or dans l'American River ! »

Le 19 août 1848, le New York Herald (un journal new-yorkais publié de 1835 à 1924) fut le premier grand journal de la côte Est à mentionner la ruée vers l'or en Californie. Le 5 décembre 1848, le président James Knox Polk confirma la découverte de l'or dans un message au Congrès américain. Aussitôt, des vagues d'immigrants du monde entier arrivèrent dans le Gold Country, en Californie : 90 000 arrivent par la mer à San Francisco au cours de l'année 1849 et environ 40 000 par voie terrestre. Ces immigrants seront appelés, plus tard, les « forty-niners », en raison de cette année 1849.

Comme le craignait John Sutter, la fièvre de l'or prit vite de l'ampleur.

Jusque-là un des hommes les plus riches parmi ses contemporains, il fut paradoxalement ruiné par la découverte d'or sur ses terres : ses ouvriers désertèrent, ses droits de propriété furent contestés, ses récoltes ravagées, son bétail volé et ses terres squattées par les nouveaux arrivants

24 janvier 1848, la ruée vers l’or

La ruée vers l'or commença à Sutter's Mill (une scierie appartenant au pionnier suisse John Sutter) dans les environs de Coloma le lundi 24 janvier 1848. James W. Marshall, un charpentier travaillant pour Sutter, trouva des morceaux d'un métal brillant dans le bief de la scierie qu'il faisait construire pour Sutter sur le bord de l'American River. Les résultats de tests pratiqués par les deux hommes montrèrent que les particules trouvées par Marshall étaient bien de l'or.

Déconcerté par cette découverte, Sutter voulut d'abord la tenir secrète car il craignait ce qui pouvait arriver à ses projets d'empire agricole (la New Helvetia) en cas de recherche d'or intensive. Cependant, la nouvelle ne tarda pas à se répandre et fut confirmée en mars 1848 par l'éditorialiste et homme d'affaires de San Francisco Samuel Brannan. Selon une célèbre anecdote, Brannan marchait à grande enjambée dans les rues de San Francisco alors qu'il brandissait une fiole contenant de l'or au-dessus de sa tête et s'écriait : « De l'or ! De l'or ! De l'or ! Il y a de l'or dans l'American River ! »

Le 19 août 1848, le New York Herald (un journal new-yorkais publié de 1835 à 1924) fut le premier grand journal de la côte Est à mentionner la ruée vers l'or en Californie. Le 5 décembre 1848, le président James Knox Polk confirma la découverte de l'or dans un message au Congrès américain. Aussitôt, des vagues d'immigrants du monde entier arrivèrent dans le Gold Country, en Californie : 90 000 arrivent par la mer à San Francisco au cours de l'année 1849 et environ 40 000 par voie terrestre. Ces immigrants seront appelés, plus tard, les « forty-niners », en raison de cette année 1849.

Comme le craignait John Sutter, la fièvre de l'or prit vite de l'ampleur.

Jusque-là un des hommes les plus riches parmi ses contemporains, il fut paradoxalement ruiné par la découverte d'or sur ses terres : ses ouvriers désertèrent, ses droits de propriété furent contestés, ses récoltes ravagées, son bétail volé et ses terres squattées par les nouveaux arrivants

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Au cours de l'année 1850, la plupart des ressources les plus accessibles avaient été exploitées et l'on se tourna, alors, vers l'extraction de gisements plus difficiles d'accès. Voyant que l'or était de plus en plus rare, les Américains commencèrent à chasser les étrangers afin d'avoir accès, le plus possible, à l'or qu'il restait. La nouvelle législature de l'État de Californie exigeait des mineurs étrangers qu'ils s'acquittassent d'une taxe de vingt dollars par mois. Les prospecteurs américains commencèrent à agresser les étrangers et, particulièrement, les Latino-Américains et les Chinois. De surcroît, le nombre faramineux de nouveaux arrivants chassa de nombreux Amérindiens de leurs zones habituelles de chasse et de pêche. Afin de protéger leurs habitations et leurs moyens de subsistance, ils répondirent en attaquant les mineurs qui se vengèrent par de violentes représailles sur leurs villages. Les Indiens, moins bien armés, étaient souvent abattus. Ceux qui parvinrent à échapper aux massacres furent souvent incapables de survivre, n'ayant pas accès à leurs ressources naturelles, et moururent affamés. Le romancier et poète Joaquin Miller raconte une année de sa vie parmi les villes minières et les campements amérindiens dans son livre Life amongst the Modocs

Au cours de l'année 1850, la plupart des ressources les plus accessibles avaient été exploitées et l'on se tourna, alors, vers l'extraction de gisements plus difficiles d'accès. Voyant que l'or était de plus en plus rare, les Américains commencèrent à chasser les étrangers afin d'avoir accès, le plus possible, à l'or qu'il restait. La nouvelle législature de l'État de Californie exigeait des mineurs étrangers qu'ils s'acquittassent d'une taxe de vingt dollars par mois. Les prospecteurs américains commencèrent à agresser les étrangers et, particulièrement, les Latino-Américains et les Chinois. De surcroît, le nombre faramineux de nouveaux arrivants chassa de nombreux Amérindiens de leurs zones habituelles de chasse et de pêche. Afin de protéger leurs habitations et leurs moyens de subsistance, ils répondirent en attaquant les mineurs qui se vengèrent par de violentes représailles sur leurs villages. Les Indiens, moins bien armés, étaient souvent abattus. Ceux qui parvinrent à échapper aux massacres furent souvent incapables de survivre, n'ayant pas accès à leurs ressources naturelles, et moururent affamés. Le romancier et poète Joaquin Miller raconte une année de sa vie parmi les villes minières et les campements amérindiens dans son livre Life amongst the Modocs

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