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Portrait : Albert Camus, la vie à Cabris comme remède

Écrit par :
Alex Pittavino

Date de parution :
24 février 2021

Lieu :
Gens d'ici

Photo principale de l'article

Il était de ceux qu’on ne pouvait pas qualifier ni définir.  Écrivain, journaliste, romancier, philosophe ou encore poète, Albert Camus a marqué la France d’après-guerre. De bon nombres des façons, son nom a résonné dans tout l’hexagone et au-delà. Allant jusqu’à traverser la méditerrané pour arriver en Algérie, sa terre natale. Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de rues ou monuments lui étant destinés. Parmi les nombreux hommages, on retrouve l’Allée Albert Camus à Cabris. Même si cela peut paraître anodin, en réalité, ce nom n’a pas été donné par hasard. Durant les années 1950 et 1951, le célèbre écrivain a résidé à Cabris. Une partie de sa vie peu connue et qui mérite plus d’explications.

 

Il était de ceux qu’on ne pouvait pas qualifier ni définir.  Écrivain, journaliste, romancier, philosophe ou encore poète, Albert Camus a marqué la France d’après-guerre. De bon nombres des façons, son nom a résonné dans tout l’hexagone et au-delà. Allant jusqu’à traverser la méditerrané pour arriver en Algérie, sa terre natale. Aujourd’hui, on ne compte plus le nombre de rues ou monuments lui étant destinés. Parmi les nombreux hommages, on retrouve l’Allée Albert Camus à Cabris. Même si cela peut paraître anodin, en réalité, ce nom n’a pas été donné par hasard. Durant les années 1950 et 1951, le célèbre écrivain a résidé à Cabris. Une partie de sa vie peu connue et qui mérite plus d’explications.

 

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 Le besoin de se ressourcer ailleurs

Albert Camus n’aime pas vraiment l’hiver et la neige, compréhensible quand on connaît son enfance sous le soleil Algérien. Malgré ses nombreux accomplissements dans la capitale, Paris ne lui réussit pas d’un point de vue médical. Son appartement de la Rue Séguier a un plafond d’une hauteur folle empêchant le chauffage de bien fonctionner. Nous sommes en plein « après-guerre », la pénurie énergétique se fait ressentir. Albert Camus a alors pris coutume, sur forte recommandation de son médecin, de réaliser plusieurs séjours dans diverses régions plus clémentes en terme de beau temps. Après les Alpes et un séjour à Briançon assez peu glorieux selon son carnet, « Le soir qui coule sur ces montagnes froides finit par glacer le cœur », c’est finalement à Cabris que le journaliste revendiqué atterri.

 Le besoin de se ressourcer ailleurs

Albert Camus n’aime pas vraiment l’hiver et la neige, compréhensible quand on connaît son enfance sous le soleil Algérien. Malgré ses nombreux accomplissements dans la capitale, Paris ne lui réussit pas d’un point de vue médical. Son appartement de la Rue Séguier a un plafond d’une hauteur folle empêchant le chauffage de bien fonctionner. Nous sommes en plein « après-guerre », la pénurie énergétique se fait ressentir. Albert Camus a alors pris coutume, sur forte recommandation de son médecin, de réaliser plusieurs séjours dans diverses régions plus clémentes en terme de beau temps. Après les Alpes et un séjour à Briançon assez peu glorieux selon son carnet, « Le soir qui coule sur ces montagnes froides finit par glacer le cœur », c’est finalement à Cabris que le journaliste revendiqué atterri.

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Une santé fragile

Nous sommes en Janvier 1950 et Albert Camus arrive pour la première fois à Cabris, « un endroit sec et chaud » selon son docteur. Un climat parfait pour l’originaire d’Algérie qui combat plusieurs fois la grippe et de nombreuses rechutes de la « tuberculoses » dues à sa santé assez fragile. Le cadre lui plaît immédiatement. L’écrivain se sent transporté aux « jours heureux et irrémédiablement perdus d’Alger. » Le climat de la Côte d'Azur le revigore rapidement et va même jusqu’à l’inspirer. Durant son premier séjour sur les hauteurs de Grasse, il entame de nouveau l’écriture de « l’Homme révolté » et rédige la préface « d’Actuelles I ». Cela ne l’empêche pas de continuer sa correspondance avec Maria Casarés. Après un retour rapide à Paris, il part une nouvelle fois à Cabris sur ordre de son médecin. Il n’y reste que quelques mois au début de l’année 1951. Son dernier séjour connu dans le pays grassois.

Une santé fragile

Nous sommes en Janvier 1950 et Albert Camus arrive pour la première fois à Cabris, « un endroit sec et chaud » selon son docteur. Un climat parfait pour l’originaire d’Algérie qui combat plusieurs fois la grippe et de nombreuses rechutes de la « tuberculoses » dues à sa santé assez fragile. Le cadre lui plaît immédiatement. L’écrivain se sent transporté aux « jours heureux et irrémédiablement perdus d’Alger. » Le climat de la Côte d'Azur le revigore rapidement et va même jusqu’à l’inspirer. Durant son premier séjour sur les hauteurs de Grasse, il entame de nouveau l’écriture de « l’Homme révolté » et rédige la préface « d’Actuelles I ». Cela ne l’empêche pas de continuer sa correspondance avec Maria Casarés. Après un retour rapide à Paris, il part une nouvelle fois à Cabris sur ordre de son médecin. Il n’y reste que quelques mois au début de l’année 1951. Son dernier séjour connu dans le pays grassois.

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Crédit photo : Michel Bernard

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