C’est quoi la pollution lumineuse ?

L’apparition de l’électricité est synonyme de développement, de sécurité, de confort… Mais l’éclairage public a naturellement généré, auprès de la population, un sentiment plus ou moins justifié de sécurité.

Ce n’est que très récemment que les impacts d’un éclairage mal maîtrisé ont commencé à être pris en considération.

On parle de pollution lumineuse pour désigner les effets très néfastes d’un éclairage artificiel excessif sur l’environnement et la santé.

Les conséquences peuvent être variées et sont visibles autant sur l’homme que sur les végétaux, les espèces animales et donc l’environnement.

La consommation énergétique est beaucoup trop grande et la qualité du ciel étoilé se dégrade fortement.

Il est donc primordial de repenser la place de l’éclairage public et de réduire cette pollution lumineuse.

L’éclairage public doit rester fonctionnel pour éclairer justement et efficacement : de la lumière au bon endroit, au bon moment et à la bonne intensité.

Certaines Mairies de la Côte d’Azur prennent en compte cette pollution et son accompagnés par les Parcs naturels régionaux, dans le cadre de la Réserve internationale de ciel étoilé.

Le but ? Éclairer si c’est nécessaire en quantité nécessaire ; éclairer quand c’est nécessaire ; éclairer où c’est nécessaire ; vérifier la température de la couleur.

Au final c’est un label qu’une commune peut recevoir, « Villes et villages étoilés » décerné par l’Association Nationale pour la Protection du Ciel et de l’Environnement Nocturne (ANPCEN).

Ce label est valable 4 ans et récompense les communes sur une échelle de 1 à 5 étoiles. Il incite aux économies d’énergie et à la sensibilisation des habitants aux différents impacts de la pollution lumineuse.

En 2017, 7 communes du Parc naturel régional des Préalpes d’Azur sont lauréates : Briançonnet, Cipières, Gourdon, Saint-Cézaire sur Siagne, Saint-Jeannet, Revest-les-Roches et Spéracèdes.