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Le périple du pénis de Napoléon

Écrit par :
Paul MOULIN

Date de parution :
10 juin 2023

Lieu :
La minute de culture générale

Photo principale de l'article

Le périple du pénis de Napoléon

Le graal des collectionneurs ?

Mort en 1821 sur l’île de Sainte-Hélène. Deux cents et un ans plut tôt, ce n’était pourtant que le début de l’histoire pour l’un de ses membres…

Le périple du pénis de Napoléon

Le graal des collectionneurs ?

Mort en 1821 sur l’île de Sainte-Hélène. Deux cents et un ans plut tôt, ce n’était pourtant que le début de l’histoire pour l’un de ses membres…

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En effet, une autopsie fut alors réalisée par le docteur corse Francesco Antommarchi, et certaines parties de son corps prélevées. Parmi elles, des dents, des ongles, des cheveux ainsi que… le pénis de Napoléon. C’était là le début d’un sacré périple pour l’organe du premier empereur des Français. Un périple qui commence en France, en Corse, dans la famille de l’Abbé Anges Paul Vignali qui le conserve pendant quelques décennies.

En 1916, l’organe, longtemps laissé à l’air libre et donc rétréci, est vendu aux enchères, décrit dans le catalogue de vente comme un « tendon momifié ». Il est alors acheté par un anonyme britannique, qui le revendra huit ans plus tard, en 1924, à un collectionneur excentrique américain A.S.W. Rosenbach qui le rachète pour 400 livres, et le ramène à Philadelphie, aux États-Unis.

Direction New York ensuite pour l’organe de l’Empereur, lorsqu’en 1927, son propriétaire le prête au Museum of French Arts qui l’expose sur un petit coussin de velours. Quarante-deux ans plus tard, en 1969, retour en Europe et à Londres pour le pénis, qui sera mis aux enchères, mais ne trouvera pas preneur.

Ce n’est que huit ans plus tard, en 1977 à Paris, qu’un urologue, Dr John K. Lattimer, le rachète pour 13 000 francs afin de le scanner. Il certifie là qu’il s’agit bien d’un pénis, mais rien ne dit qu’il appartenait bien à Napoléon. L’urologue américain ramène ce qu’il considère comme un « trésor historique » chez lui, dans le New Jersey (États Unis), et le conserve jusqu’à sa mort en 2007. Depuis, c’est sa fille qui en a hérité et qui est en sa possession, bien que de nombreuses offres de rachat lui aient été adressées.

En effet, une autopsie fut alors réalisée par le docteur corse Francesco Antommarchi, et certaines parties de son corps prélevées. Parmi elles, des dents, des ongles, des cheveux ainsi que… le pénis de Napoléon. C’était là le début d’un sacré périple pour l’organe du premier empereur des Français. Un périple qui commence en France, en Corse, dans la famille de l’Abbé Anges Paul Vignali qui le conserve pendant quelques décennies.

En 1916, l’organe, longtemps laissé à l’air libre et donc rétréci, est vendu aux enchères, décrit dans le catalogue de vente comme un « tendon momifié ». Il est alors acheté par un anonyme britannique, qui le revendra huit ans plus tard, en 1924, à un collectionneur excentrique américain A.S.W. Rosenbach qui le rachète pour 400 livres, et le ramène à Philadelphie, aux États-Unis.

Direction New York ensuite pour l’organe de l’Empereur, lorsqu’en 1927, son propriétaire le prête au Museum of French Arts qui l’expose sur un petit coussin de velours. Quarante-deux ans plus tard, en 1969, retour en Europe et à Londres pour le pénis, qui sera mis aux enchères, mais ne trouvera pas preneur.

Ce n’est que huit ans plus tard, en 1977 à Paris, qu’un urologue, Dr John K. Lattimer, le rachète pour 13 000 francs afin de le scanner. Il certifie là qu’il s’agit bien d’un pénis, mais rien ne dit qu’il appartenait bien à Napoléon. L’urologue américain ramène ce qu’il considère comme un « trésor historique » chez lui, dans le New Jersey (États Unis), et le conserve jusqu’à sa mort en 2007. Depuis, c’est sa fille qui en a hérité et qui est en sa possession, bien que de nombreuses offres de rachat lui aient été adressées.

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Il serait aujourd’hui « réduit à la taille d’un doigt de bébé, avec de la peau ridée blanche et de la chair beige disséquée ».

Il serait aujourd’hui « réduit à la taille d’un doigt de bébé, avec de la peau ridée blanche et de la chair beige disséquée ».

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