Si les objectifs de protection de l’environnement et du consommateur sont évidemment justifiés, il serait inacceptable que cette nouvelle règlementation mette en péril l’activité des petits producteurs d’extraits naturels.
En 2016, Jérôme Viaud avait déjà exprimé son inquiétude et alerté Emmanuel Macron alors ministre de l’Économie, de l'Industrie et du Numérique sur les répercussions potentiellement désastreuses d’une règlementation européenne inadaptée aux produits de la parfumerie et de la cosmétique.
Aujourd’hui, le maire de Grasse s’associe et s’engage aux côtés de Prodarom, le syndicat professionnel de la parfumerie, pour demander une approche raisonnée et adaptée de cette nouvelle règlementation, une approche qui préserve l’activité ancestrale des petits producteurs de lavande, de jasmin, de roses et autres matières premières de la parfumerie traditionnelle du Pays de Grasse.