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11 octobre 1797, bataille de Campredon

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
11 octobre 2023

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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11 octobre 1797, bataille de Campredon

Bataille navale remportée par la marine britannique sur une flotte hollandaise. À la fin de mai 1797, la flotte britannique de la mer du Nord était si réduite, beaucoup de bateaux étant en réparation, que l'amiral Adam Duncan se trouvait en mer avec seulement deux vaisseaux, le Venerable (74 canons) et l'Adamant (50 canons). Ayant passé l'été à bloquer la flotte hollandaise du vice-amiral de Winter dans la baie de Texel, Duncan retourna à Yarmouth le 3 octobre pour se ravitailler. Le 9 octobre, il recevait des informations selon lesquelles la flotte hollandaise était sortie de Texel. D'après les Français, de Winter cherchait les navires britanniques, tandis qu'en Grande-Bretagne on prétendait que c'était pour rejoindre la flotte française à Brest et envahir l'Irlande. Duncan sortit de Yarmouth à toute vitesse et en arrivant à Texel le 10 octobre, l'amiral britannique trouva 22 vaisseaux marchands mais aucun vaisseau de guerre. Les bateaux qu'il avait bloqués durant tout l'été s'étaient échappés.

11 octobre 1797, bataille de Campredon

Bataille navale remportée par la marine britannique sur une flotte hollandaise. À la fin de mai 1797, la flotte britannique de la mer du Nord était si réduite, beaucoup de bateaux étant en réparation, que l'amiral Adam Duncan se trouvait en mer avec seulement deux vaisseaux, le Venerable (74 canons) et l'Adamant (50 canons). Ayant passé l'été à bloquer la flotte hollandaise du vice-amiral de Winter dans la baie de Texel, Duncan retourna à Yarmouth le 3 octobre pour se ravitailler. Le 9 octobre, il recevait des informations selon lesquelles la flotte hollandaise était sortie de Texel. D'après les Français, de Winter cherchait les navires britanniques, tandis qu'en Grande-Bretagne on prétendait que c'était pour rejoindre la flotte française à Brest et envahir l'Irlande. Duncan sortit de Yarmouth à toute vitesse et en arrivant à Texel le 10 octobre, l'amiral britannique trouva 22 vaisseaux marchands mais aucun vaisseau de guerre. Les bateaux qu'il avait bloqués durant tout l'été s'étaient échappés.

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L'amiral vogua vers le sud et trouva les Hollandais devant Kamperduin (près de Haarlem) le 11 octobre à 7 heures. En arrivant en désordre, il dut attendre l'arrière de sa flotte, mais voyant à 11 heures que les Hollandais essayaient de gagner la terre, il hissa le signal d'engager de près avec l'ennemi. Coïncidence, la formation des bateaux britanniques ressemblait à celle des bateaux à Trafalgar, c’est-à-dire que les vaisseaux en deux lignes parallèles perçaient le centre et l'arrière de la ligne ennemie. Les vaisseaux bataves se rangeaient en deux lignes parallèles avec la côte, les frégates en retrait mais situées dans les intervalles de la première ligne.

L'amiral vogua vers le sud et trouva les Hollandais devant Kamperduin (près de Haarlem) le 11 octobre à 7 heures. En arrivant en désordre, il dut attendre l'arrière de sa flotte, mais voyant à 11 heures que les Hollandais essayaient de gagner la terre, il hissa le signal d'engager de près avec l'ennemi. Coïncidence, la formation des bateaux britanniques ressemblait à celle des bateaux à Trafalgar, c’est-à-dire que les vaisseaux en deux lignes parallèles perçaient le centre et l'arrière de la ligne ennemie. Les vaisseaux bataves se rangeaient en deux lignes parallèles avec la côte, les frégates en retrait mais situées dans les intervalles de la première ligne.

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Les bateaux britanniques réussirent à couper la ligne et se mirent à attaquer les vaisseaux hollandais des deux côtés. En dépit de l'avantage britannique en nombre de canons, les deux vaisseaux hollandais, le Jupiter et le Vrijheid, provoquèrent de nombreux dégâts, au point que le Venerable dut quitter l'engagement. Attaqué simultanément par quatre bateaux le Vrijheid ne se rendit pas avant d'avoir perdu ses trois mâts. Avec la capitulation de de Winter, la flotte hollandaise se rendit, et les Britanniques prirent possession de 11 vaisseaux — le Delft coula le 14 octobre et Monnikendam échoua sur la plage près de West Kapelle. Moins exercés que les Britanniques, les Hollandais luttèrent courageusement et les blessés et morts des deux côtés furent nombreux : 540 Hollandais tués et 620 blessés, contre 203 Britanniques morts, et 622 blessés.

Les bateaux britanniques réussirent à couper la ligne et se mirent à attaquer les vaisseaux hollandais des deux côtés. En dépit de l'avantage britannique en nombre de canons, les deux vaisseaux hollandais, le Jupiter et le Vrijheid, provoquèrent de nombreux dégâts, au point que le Venerable dut quitter l'engagement. Attaqué simultanément par quatre bateaux le Vrijheid ne se rendit pas avant d'avoir perdu ses trois mâts. Avec la capitulation de de Winter, la flotte hollandaise se rendit, et les Britanniques prirent possession de 11 vaisseaux — le Delft coula le 14 octobre et Monnikendam échoua sur la plage près de West Kapelle. Moins exercés que les Britanniques, les Hollandais luttèrent courageusement et les blessés et morts des deux côtés furent nombreux : 540 Hollandais tués et 620 blessés, contre 203 Britanniques morts, et 622 blessés.

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Contrairement aux Français et Espagnols qui dirigent leur feu vers les voiles et mâts pour diminuer la capacité des bateaux ennemis à manœuvrer, les Hollandais tiraient vers les coques des adversaires, tout comme la marine britannique, ce qui explique le nombre élevé de morts et de blessés et ainsi que la préservation des voiles, des mâts et des épars.

Contrairement aux Français et Espagnols qui dirigent leur feu vers les voiles et mâts pour diminuer la capacité des bateaux ennemis à manœuvrer, les Hollandais tiraient vers les coques des adversaires, tout comme la marine britannique, ce qui explique le nombre élevé de morts et de blessés et ainsi que la préservation des voiles, des mâts et des épars.

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Bataille

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