Victor Lustig, un « drôle » de bonhomme…

Victor Lustig, un « drôle » de bonhomme…

L'un des escrocs les plus brillant du XXI^ème siècle…

Le 12 avril 1925, ce jeune bourgeois réalise le coup du siècle en vendant le symbole de Paris et de la France. La tour Eiffel…

Un matin alors qu’il lit le journal dans sa chambre du luxueux hôtel le Crillon, il se laisse happer par un article expliquant les difficultés d’entretien de la Tour Eiffel construite à l’origine pour l’Exposition Universelle de 1889 et son possible démantèlement. Son démontage avait de fait déjà été prévu en 1909 mais son utilité dans le domaine militaire l’avait sauvée. L’article se finissait sur une question : Devra-t-on vendre la tour Eiffel ? L’esprit de Lustig ne fit qu’un tour : sa rhétorique en fit bien d’autres…

Le plan de Victor Lustig est donc de vendre le métal qui constitue la tour Eiffel. Pour cela il contacte les plus grands ferrailleurs de Paris afin qu’ils acquièrent les soi-disant 7000 tonnes de métal de cette dernière qui sera donc démontée sous peu. Pour ne pas se faire démasquer, Victor Lustig prétend que la transaction doit absolument rester secrète. Le 12 avril 1925 il les invite donc au Crillon, lieu prisé des diplomates et hommes d’affaires, vitrine de choix pour des négociations de vente dont il avait orchestré le lustre.

En tant qu’excellent manipulateur, Lustig utilise une technique intelligente. Il les met en situation de concurrence en leur disant qu’il vendrait cette superbe opportunité au plus offrant. A cet égard le plus naïf mordît à l’hameçon, c’est André Poisson (qui portait bien son nom), nouveau dans le monde des affaires. André poisson visite la tour Eiffel avec Victor Lustig – qui avait falsifié une carte pour pouvoir entrer – puis le jeune entrepreneur, malgré les réticences de sa femme, convaincu de l’authenticité de la transaction, hypothèque sa maison et signe un gros chèque. Lustig, l’argent en poche, s’enfuit à Vienne où à distance il prit acte du silence de la presse française au sujet de son escroquerie : sa victime, trop humiliée, n’avait pas eu le courage de dénoncer l’affaire à la police…

Un mois plus tard, Lustig revint à Paris. Il revendit la Tour Eiffel. Cette fois-ci, sa victime le dénonça. Il déguerpit en vitesse. Il retourna aux Etats-Unis où il retrouva un ancien amour : la fausse monnaie. Lustig fut arrêté en 1935, Il mourut en prison d’une pneumonie au sortir de la seconde guerre mondiale.

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