16 février, Sainte Julienne
Sainte Julienne de Nicomédie. Martyre en Bithynie (IVe siècle)
Vierge et martyre à Nicomédie en Asie Mineure, elle fut condamnée par son fiancé lui-même qui présidait le tribunal au nom et sous la pression impériale. Un martyrologe du moyen âge résume ainsi ses supplices : “Le plomb fondu la laisse intacte. Elle est balancée dans l’espace suspendue par les cheveux – elle puise de nouvelles forces dans l’eau bouillante où elle est plongée. – Faible vierge, elle triomphe des forces infernales – et ne cesse de vivre qu’au moment où sa main cueille la dernière palme.”
Elle vivait à Nicomédie quand ses parents voulurent la marier au préfet de la ville impériale. Mais elle avait donné sa vie au Christ et cette jeune mondaine demeura inflexible. Son amant devint son tortionnaire. Il la fit mettre nue devant lui pour la flageller. “Voici mes caresses.” Il la fit pendre par les cheveux qu’elle en eût le cuir chevelu arraché. “Voici ta coiffure.” Ses bourreaux eux-mêmes en furent touchés et beaucoup devinrent disciples du Christ. Ils furent sur le champ décapités. Elle-même, à dix-huit ans, eut également la tête tranchée.
Le 16 février est le 47e jour de l’année du calendrier grégorien, il reste 318 jours avant la fin de l’année 319 en cas d’année bissextile.
C’était généralement le 28e jour du mois de pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du cyclamen.
Dictons : « À la Sainte-Julienne, faut toujours que le soleil vienne ; s’il luit peu, bon pour les bœufs, s’il luit prou, c’est un bon août.»
Célébrations : France : Cérémonie annuelle d’hommage aux personnels de la gendarmerie décédés, victimes du devoir, jour anniversaire de la promulgation de la loi de 1791, portant création de la gendarmerie nationale.
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