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De la Fac à la Prison, il n’y a qu’un pas….

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
17 mai 2023

Lieu :
Grasse

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De la Fac à la Prison, il n’y a qu’un pas….

Pour 77 étudiants Grassois

Mais avant de pousser des cris d’orfraie*, lisez-bien la suite !

Jusqu’en 1992 la ville de Grasse était précurseur dans le circuit court : Dans la même rue en enfilade se trouvait la gendarmerie, le palais de justice et la prison (Ouverte en 1847 pour 72 détenus et dix-huit surveillants, et abandonnée en 1992). Trente ans plus tard c’est un autre circuit court qui prévaut, et nettement plus sympathique pour celles et ceux qui arpentent cette esplanade transformée !

De la Fac à la Prison, il n’y a qu’un pas….

Pour 77 étudiants Grassois

Mais avant de pousser des cris d’orfraie*, lisez-bien la suite !

Jusqu’en 1992 la ville de Grasse était précurseur dans le circuit court : Dans la même rue en enfilade se trouvait la gendarmerie, le palais de justice et la prison (Ouverte en 1847 pour 72 détenus et dix-huit surveillants, et abandonnée en 1992). Trente ans plus tard c’est un autre circuit court qui prévaut, et nettement plus sympathique pour celles et ceux qui arpentent cette esplanade transformée !

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C’était une volonté affichée de Jérôme Viaud, maire de Grasse, que de transformer la capitale des parfums, faisant fi des nombreuses critiques, en une cité universitaire « cœur de ville » et à ciel ouvert. Parti d’une feuille blanche où tout était à faire et à penser, mais entouré d’une solide équipe engagée à fond dans ce projet, c’est au pas de course, fidèle à lui-même, que le projet de Jérôme Viaud est devenu réalité. Les présentations de projet, les « pose de première pierre » et les inaugurations s’enchaînent (aucune allusion à l’ancienne prison).

C’était une volonté affichée de Jérôme Viaud, maire de Grasse, que de transformer la capitale des parfums, faisant fi des nombreuses critiques, en une cité universitaire « cœur de ville » et à ciel ouvert. Parti d’une feuille blanche où tout était à faire et à penser, mais entouré d’une solide équipe engagée à fond dans ce projet, c’est au pas de course, fidèle à lui-même, que le projet de Jérôme Viaud est devenu réalité. Les présentations de projet, les « pose de première pierre » et les inaugurations s’enchaînent (aucune allusion à l’ancienne prison).

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Dans une logique simple mais implacable, le projet est évident : Capitale des parfums avec de nombreuses industries de la TPE à la multinationale, qui ont toutes la même problématique, trouver la bonne personne !

C’est donc en concertation avec les professionnels, représenté notamment par Philippe Massé de Prodarom, que la première pierre du projet à été posé, proposer aux futurs étudiants venant poser leurs bagages à grasse de se former et de trouver un travail sur le territoire de la plante à parfum !

Après Grasse Campus inauguré il y a peu, l’annonce de la transformation de la maison des associations (ex-gendarmerie) en extension de Grasse Campus, c’est maintenant au tour de l’ancienne prison de se transformer, la triste chenille devient chrysalide le temps de se transformer en un lieu original pour étudiants (désolé pour les adeptes de l’inclusif, mais comme Sacha Guitry, quand je dis « hommes » j’embrasse les femmes…). Si tout se passe bien ce projet demandera un an et demi de travail, et un budget global de 4,5 millions d’euros !

Dans une logique simple mais implacable, le projet est évident : Capitale des parfums avec de nombreuses industries de la TPE à la multinationale, qui ont toutes la même problématique, trouver la bonne personne !

C’est donc en concertation avec les professionnels, représenté notamment par Philippe Massé de Prodarom, que la première pierre du projet à été posé, proposer aux futurs étudiants venant poser leurs bagages à grasse de se former et de trouver un travail sur le territoire de la plante à parfum !

Après Grasse Campus inauguré il y a peu, l’annonce de la transformation de la maison des associations (ex-gendarmerie) en extension de Grasse Campus, c’est maintenant au tour de l’ancienne prison de se transformer, la triste chenille devient chrysalide le temps de se transformer en un lieu original pour étudiants (désolé pour les adeptes de l’inclusif, mais comme Sacha Guitry, quand je dis « hommes » j’embrasse les femmes…). Si tout se passe bien ce projet demandera un an et demi de travail, et un budget global de 4,5 millions d’euros !

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Néo campus, c’est son nom, proposera selon le promoteur MJ développement 77 logements de 14 m2 à 23 m2 répartis sur deux bâtiments. Un premier, existant et réhabilité autour de sa nef centrale, qui accueillait la prison des hommes. Le second, neuf, sera érigé conformément « aux exigences des architectes des bâtiments de France » dans « la partie déconstruite » des lieux, jadis réservée aux détenues femmes. Ce projet de résidence universitaire va donc boucler la boucle alors que la ville ambitionne d’accueillir 1.000 étudiants en 2024, et déjà il se murmure que l’ambition risque bien d’évoluer !

Néo campus, c’est son nom, proposera selon le promoteur MJ développement 77 logements de 14 m2 à 23 m2 répartis sur deux bâtiments. Un premier, existant et réhabilité autour de sa nef centrale, qui accueillait la prison des hommes. Le second, neuf, sera érigé conformément « aux exigences des architectes des bâtiments de France » dans « la partie déconstruite » des lieux, jadis réservée aux détenues femmes. Ce projet de résidence universitaire va donc boucler la boucle alors que la ville ambitionne d’accueillir 1.000 étudiants en 2024, et déjà il se murmure que l’ambition risque bien d’évoluer !

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L’ancienne prison va donc devenir un lieu de vie, la liberté et le confort en plus. Ceux qui y décrocheront un logement (avec des loyers compris entre 500 et 700 euros par mois) auront droit à « un univers singulier » et « envoûtant » promettent encore les promoteurs. Un lieu chargé d’histoire mais qui sera nettement plus accueillant que pendant le siècle et demi où il aura servi de prison. Des « espaces détentes conçus pour favoriser le bien-être », « des jardins au style guinguette » et un « service de blanchisserie connecté » sont notamment prévus dans l’équation.

Reste à savoir si Néo Campus poussera l’humour jusqu’à donner le nom de célèbres gangsters à ses studios ? Tenez jeune homme voici les clefs de « El Capone », Mademoiselle nous vous avons réservé la  « Clyde Barrow »…

L’ancienne prison va donc devenir un lieu de vie, la liberté et le confort en plus. Ceux qui y décrocheront un logement (avec des loyers compris entre 500 et 700 euros par mois) auront droit à « un univers singulier » et « envoûtant » promettent encore les promoteurs. Un lieu chargé d’histoire mais qui sera nettement plus accueillant que pendant le siècle et demi où il aura servi de prison. Des « espaces détentes conçus pour favoriser le bien-être », « des jardins au style guinguette » et un « service de blanchisserie connecté » sont notamment prévus dans l’équation.

Reste à savoir si Néo Campus poussera l’humour jusqu’à donner le nom de célèbres gangsters à ses studios ? Tenez jeune homme voici les clefs de « El Capone », Mademoiselle nous vous avons réservé la  « Clyde Barrow »…

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*(source Expressio.fr) L'orfraie est un rapace piscivore (il ne mange pas des piscines, mais des poissons !) aussi appelé aigle de mer ou pygargue à queue blanche. Et ses cris ne sont pas plus stridents que ceux d'un autre grand rapace diurne, ce qui ne justifie pas vraiment la naissance de cette expression au XVIe siècle.

En réalité, ce qui explique probablement notre locution, c'est la confusion de nom entre l'orfraie et la chouette effraie ; certains disent bien aussi par erreur de compréhension "pousser des cris d'orfèvre" ! Même si cet oiseau, qui est un rapace crépusculaire et nocturne, vole et capture ses proies silencieusement, il peut, dans certaines conditions (face à un prédateur, par exemple), pousser des hurlements qui, en des temps reculés, pouvaient effrayer le voyageur nocturne seul au fond des bois.

*(source Expressio.fr) L'orfraie est un rapace piscivore (il ne mange pas des piscines, mais des poissons !) aussi appelé aigle de mer ou pygargue à queue blanche. Et ses cris ne sont pas plus stridents que ceux d'un autre grand rapace diurne, ce qui ne justifie pas vraiment la naissance de cette expression au XVIe siècle.

En réalité, ce qui explique probablement notre locution, c'est la confusion de nom entre l'orfraie et la chouette effraie ; certains disent bien aussi par erreur de compréhension "pousser des cris d'orfèvre" ! Même si cet oiseau, qui est un rapace crépusculaire et nocturne, vole et capture ses proies silencieusement, il peut, dans certaines conditions (face à un prédateur, par exemple), pousser des hurlements qui, en des temps reculés, pouvaient effrayer le voyageur nocturne seul au fond des bois.

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