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25 janvier 1759, naissance de Robert Burns

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
25 janvier 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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Robert Burns né le 25 janvier 1759 à Alloway (maintenant Ayr), Ayrshire, et mort le 21 juillet 1796 à Dumfries (Dumfries and Galloway). Il est également appelé Rabbie, ou Robbie, Burns et surnommé « Scotland's favourite son » (le « fils préféré de l'Écosse »), « the Bard of Ayrshire » (« le barde de l'Ayrshire ») ou, tout simplement, « the Bard ») est un poète écossais, symbole de l'Écosse. Il est le plus connu des poètes qui ont écrit en Scots, bien que la plus grande partie de son œuvre soit en anglais et en light scots, un dialecte plus accessible à un public non écossais. Ses écrits en anglais, de nature généralement politique, sont souvent plus rugueux.

 

Robert Burns né le 25 janvier 1759 à Alloway (maintenant Ayr), Ayrshire, et mort le 21 juillet 1796 à Dumfries (Dumfries and Galloway). Il est également appelé Rabbie, ou Robbie, Burns et surnommé « Scotland's favourite son » (le « fils préféré de l'Écosse »), « the Bard of Ayrshire » (« le barde de l'Ayrshire ») ou, tout simplement, « the Bard ») est un poète écossais, symbole de l'Écosse. Il est le plus connu des poètes qui ont écrit en Scots, bien que la plus grande partie de son œuvre soit en anglais et en light scots, un dialecte plus accessible à un public non écossais. Ses écrits en anglais, de nature généralement politique, sont souvent plus rugueux.

 

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Né en 1759, fils de William Burnes (avec un "e" ; son fils Robert a volontairement enlevé le "e" de son nom), jardinier et paysan, Robert ne reçut qu'une instruction élémentaire et travailla la terre une grande partie de sa vie ; sans grand succès. À Édimbourg, où il s'installa en 1786, il fut considéré par les milieux intellectuels et bourgeois comme poète-paysan. Ce statut ambigu n'alla pas sans un sentiment de malaise chez le poète, et certains poèmes en portent la marque. Grâce à l'éditeur James Johnson furent publiés entre 1787 et 1803 The Scots Musical Museum, plus de 150 chansons populaires écossaises d'origines diverses qu'il avait retravaillées. Entre 1793 et 1818 furent édités dans la Thomson's Collection les six volumes de A Select Collection Of Scottish Airs for the Voice, 114 autres chansons populaires.

En 1786 il publie Poems, Chiefly in the Scottish Dialect, premier recueil de poèmes en écossais. Le succès de l'ouvrage et la mort de sa fiancée Mary Campbell le dissuadent d'émigrer à la Jamaïque. Il part à Édimbourg. Le 26 août 1787, il est adoubé chevalier à la tour de Clackmannan par Lady Catherine Bruce, vieille dame de 91 ans et descendante directe du roi d'Écosse Robert Bruce.De retour à Mauchline (South Ayrshire), en 1788, il épouse une fille du pays, Jean Armour, qui lui donnera neuf enfants, et emménage en juin dans une ferme à Ellisland, près de Dumfries. En 1791, après ses échecs dans l'agriculture, il s'installe à Dumfries pour occuper un emploi dans l'administration des impôts. Il s'enthousiasme au début pour la Révolution française, mais se rétracte en 1793 devant les abus.

Il est un critique acide de l'Église presbytérienne et de l'aristocratie, ce qui lui vaut de grandes inimitiés.

 

Né en 1759, fils de William Burnes (avec un "e" ; son fils Robert a volontairement enlevé le "e" de son nom), jardinier et paysan, Robert ne reçut qu'une instruction élémentaire et travailla la terre une grande partie de sa vie ; sans grand succès. À Édimbourg, où il s'installa en 1786, il fut considéré par les milieux intellectuels et bourgeois comme poète-paysan. Ce statut ambigu n'alla pas sans un sentiment de malaise chez le poète, et certains poèmes en portent la marque. Grâce à l'éditeur James Johnson furent publiés entre 1787 et 1803 The Scots Musical Museum, plus de 150 chansons populaires écossaises d'origines diverses qu'il avait retravaillées. Entre 1793 et 1818 furent édités dans la Thomson's Collection les six volumes de A Select Collection Of Scottish Airs for the Voice, 114 autres chansons populaires.

En 1786 il publie Poems, Chiefly in the Scottish Dialect, premier recueil de poèmes en écossais. Le succès de l'ouvrage et la mort de sa fiancée Mary Campbell le dissuadent d'émigrer à la Jamaïque. Il part à Édimbourg. Le 26 août 1787, il est adoubé chevalier à la tour de Clackmannan par Lady Catherine Bruce, vieille dame de 91 ans et descendante directe du roi d'Écosse Robert Bruce.De retour à Mauchline (South Ayrshire), en 1788, il épouse une fille du pays, Jean Armour, qui lui donnera neuf enfants, et emménage en juin dans une ferme à Ellisland, près de Dumfries. En 1791, après ses échecs dans l'agriculture, il s'installe à Dumfries pour occuper un emploi dans l'administration des impôts. Il s'enthousiasme au début pour la Révolution française, mais se rétracte en 1793 devant les abus.

Il est un critique acide de l'Église presbytérienne et de l'aristocratie, ce qui lui vaut de grandes inimitiés.

 

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Robert Burns est initié en franc-maçonnerie le 4 juillet 1781, à la loge maçonnique Saint David. En 1782, la loge fait scission et, avec quelques frères, il recrée une ancienne loge, la loge Saint James dont il est le vénérable maître par députation. Les procès-verbaux des tenues de loge sont signés de sa main jusqu'en 1788. Deux poèmes sont dédiés aux loges auquel il appartient, L'Adieu et Le chant maçonnique et plusieurs de ses compositions sont empreintes de symboliques maçonniques. Il fait la connaissance de son principal mécène en la personne de lord Glencairn au sein de la loge Canongate Kilwinning à Édimbourg. Ce dernier lance la Caledonian Hunt, une souscription en faveur de Burns et de la seconde édition de son œuvre. Il est reçu maitre maçon de l'Arche royale au sein du chapitre d'Eyemouth le 19 mai 1887

Son œuvre, inspirée de la vie à la campagne, de la nature et de culture populaire est aussi nourrie de nombreuses références à la poésie classique et contemporaine. Son audace naturelle l'amena à refuser les normes critiques de son époque. Sa poésie, d'une grande sensibilité, a contribué à l'éclosion du romantisme. Il inspira la production de littérature dialectale dans d'autres pays de l'Europe.

Il est souvent considéré comme un pionnier du romantisme et, après sa mort, devient source d'inspiration aussi bien pour les fondateurs du libéralisme que du socialisme. Il est une icône de la culture de l'Écosse et de la diaspora écossaise ; sa vie et son œuvre sont devenus l'objet d'un véritable culte au cours des XIXe siècle et XXe siècle, son influence a longtemps marqué la littérature écossaise.

 

Robert Burns est initié en franc-maçonnerie le 4 juillet 1781, à la loge maçonnique Saint David. En 1782, la loge fait scission et, avec quelques frères, il recrée une ancienne loge, la loge Saint James dont il est le vénérable maître par députation. Les procès-verbaux des tenues de loge sont signés de sa main jusqu'en 1788. Deux poèmes sont dédiés aux loges auquel il appartient, L'Adieu et Le chant maçonnique et plusieurs de ses compositions sont empreintes de symboliques maçonniques. Il fait la connaissance de son principal mécène en la personne de lord Glencairn au sein de la loge Canongate Kilwinning à Édimbourg. Ce dernier lance la Caledonian Hunt, une souscription en faveur de Burns et de la seconde édition de son œuvre. Il est reçu maitre maçon de l'Arche royale au sein du chapitre d'Eyemouth le 19 mai 1887

Son œuvre, inspirée de la vie à la campagne, de la nature et de culture populaire est aussi nourrie de nombreuses références à la poésie classique et contemporaine. Son audace naturelle l'amena à refuser les normes critiques de son époque. Sa poésie, d'une grande sensibilité, a contribué à l'éclosion du romantisme. Il inspira la production de littérature dialectale dans d'autres pays de l'Europe.

Il est souvent considéré comme un pionnier du romantisme et, après sa mort, devient source d'inspiration aussi bien pour les fondateurs du libéralisme que du socialisme. Il est une icône de la culture de l'Écosse et de la diaspora écossaise ; sa vie et son œuvre sont devenus l'objet d'un véritable culte au cours des XIXe siècle et XXe siècle, son influence a longtemps marqué la littérature écossaise.

 

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En plus de ses compositions originales, Burns a recueilli des chansons populaires provenant de toute l'Écosse, en les adaptant ou les réécrivant souvent. Son poème (et chant) Auld Lang Syne est souvent entonné lors de Hogmanay (le dernier jour de l'année) et Scots Wha Hae servit longtemps d'hymne national officieux du pays.

Les autres poèmes et chansons de Burns qui restent les plus connus, sont, entre autres, Comin' Thro' the Rye, A Red, Red Rose, A Man's A Man for A' That, To a Louse, To a Mouse, The Battle of Sherramuir, Tam o' Shanter et Ae Fond Kiss.

En plus de ses compositions originales, Burns a recueilli des chansons populaires provenant de toute l'Écosse, en les adaptant ou les réécrivant souvent. Son poème (et chant) Auld Lang Syne est souvent entonné lors de Hogmanay (le dernier jour de l'année) et Scots Wha Hae servit longtemps d'hymne national officieux du pays.

Les autres poèmes et chansons de Burns qui restent les plus connus, sont, entre autres, Comin' Thro' the Rye, A Red, Red Rose, A Man's A Man for A' That, To a Louse, To a Mouse, The Battle of Sherramuir, Tam o' Shanter et Ae Fond Kiss.

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Il y avait trois rois à l’Est. Trois rois à la fois grands et éminents Et ils avaient prêté un serment solennel Jean Grain d’Orge devait mourir.

Ils prirent une charrue et labourèrent Mirent des mottes sur sa tête. Et ils avaient prêté un serment solennel Jean Grain d’Orge était mort.

Mais le joyeux printemps arriva gentiment. Et les ondées commencèrent à tomber Jean Grain d’Orge se releva Et la plaie les surprit tous.

Les chauds soleils de l’été vinrent. Et il devint épais et fort Sa tête s’arma comme de pointes de lances Pour que personne ne lui cause de tort.

L’automne sobre entra avec douceur. Quand il devint pâle et faible. Ses articulations se courbant et sa tête tombante Montrèrent qu’il commençait à s’affaiblir.

Sa couleur pâlit de plus en plus Il s’enfonça dans la vieillesse. Et alors ses ennemis commencèrent À montrer leur rage mortelle.

Ils ont pris une arme longue et tranchante, Et l’ont coupé au niveau du genou, Puis ils l’ont entravé solidement sur un chariot Comme un gredin coupable d’un délit.

Ils l’allongèrent sur son dos, Et le frappèrent avec des bâtons jusqu’au sang Ils le pendirent avant la tempête, Et le tournèrent à maintes reprises.

Ils remplirent un trou sombre. Avec de l’eau jusqu’au bord Ils y portèrent Jean Grain d’Orge Et l’y laissèrent se noyer ou nager.

Ils le sortirent pour le poser sur le sol,Pour lui faire subir d’autres tourments . Et quand des signes de vie apparaissaient Ils l’agitaient encore de long en large.

Ils firent passer au-dessus d’une flamme brûlante, La moelle de ses os Mais un meunier fut le pire de tous, Car il l’écrasa entre deux pierres.

Et ils avaient pris le sang de son cœur. Et l’avait bu en le faisant circuler, Et plus ils en buvaient Plus leur joie grandissait.

Jean Grain d’Orge était un héros audacieux De noble hardiesse, Car si vous pouvez goûter son sang Il fera croître votre courage.

Il fera oublier à un homme ses malheurs Il fera grandir toutes ses joies Il fera chanter le cœur d’une veuve Même si les larmes étaient dans ses yeux.

Alors portons un toast à Jean-Grain d’Orge Chaque homme un verre à la main, Et puisse sa grande postérité Ne jamais tomber dans la vieille Écosse.

Il y avait trois rois à l’Est. Trois rois à la fois grands et éminents Et ils avaient prêté un serment solennel Jean Grain d’Orge devait mourir.

Ils prirent une charrue et labourèrent Mirent des mottes sur sa tête. Et ils avaient prêté un serment solennel Jean Grain d’Orge était mort.

Mais le joyeux printemps arriva gentiment. Et les ondées commencèrent à tomber Jean Grain d’Orge se releva Et la plaie les surprit tous.

Les chauds soleils de l’été vinrent. Et il devint épais et fort Sa tête s’arma comme de pointes de lances Pour que personne ne lui cause de tort.

L’automne sobre entra avec douceur. Quand il devint pâle et faible. Ses articulations se courbant et sa tête tombante Montrèrent qu’il commençait à s’affaiblir.

Sa couleur pâlit de plus en plus Il s’enfonça dans la vieillesse. Et alors ses ennemis commencèrent À montrer leur rage mortelle.

Ils ont pris une arme longue et tranchante, Et l’ont coupé au niveau du genou, Puis ils l’ont entravé solidement sur un chariot Comme un gredin coupable d’un délit.

Ils l’allongèrent sur son dos, Et le frappèrent avec des bâtons jusqu’au sang Ils le pendirent avant la tempête, Et le tournèrent à maintes reprises.

Ils remplirent un trou sombre. Avec de l’eau jusqu’au bord Ils y portèrent Jean Grain d’Orge Et l’y laissèrent se noyer ou nager.

Ils le sortirent pour le poser sur le sol,Pour lui faire subir d’autres tourments . Et quand des signes de vie apparaissaient Ils l’agitaient encore de long en large.

Ils firent passer au-dessus d’une flamme brûlante, La moelle de ses os Mais un meunier fut le pire de tous, Car il l’écrasa entre deux pierres.

Et ils avaient pris le sang de son cœur. Et l’avait bu en le faisant circuler, Et plus ils en buvaient Plus leur joie grandissait.

Jean Grain d’Orge était un héros audacieux De noble hardiesse, Car si vous pouvez goûter son sang Il fera croître votre courage.

Il fera oublier à un homme ses malheurs Il fera grandir toutes ses joies Il fera chanter le cœur d’une veuve Même si les larmes étaient dans ses yeux.

Alors portons un toast à Jean-Grain d’Orge Chaque homme un verre à la main, Et puisse sa grande postérité Ne jamais tomber dans la vieille Écosse.

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