22 août 1917, naissance de John Lee Hooker
août 22, 2024 | by Jean-Claude JUNIN
Guitariste et chanteur de blues américain. Son style, unique et authentique à la fois, en a fait l'un des artistes les plus importants de cette musique, et son influence sur le blues rock et le rock durant tout le xxe siècle est considérable.
Parmi ses titres les plus connus : Boogie Chillen (1948), I'm in the Mood (1951) et Boom Boom (1962), les deux premiers s’étant classés no 1 dans les charts (diagrammes des ventes) R&B du Billboard magazine. En France, Shake It Baby a remporté un certain succès en 1963 et a longtemps fait danser dans les boums ou surboums des années 1960.
John Lee Hooker entre au Rock and Roll Hall of Fame en 1991
En 1948, il enregistre son premier disque, Boogie Chillen, dans un style rudimentaire, très proche de la parole, qui deviendra sa marque de fabrique. En février 1949, le titre se classe no 1 dans les charts R&B du Billboard magazine.
American blues guitarist and singer. His style, unique and authentic at the same time, made him one of the most important artists of this music, and his influence on blues rock and rock throughout the 20th century is considerable.
Among his most famous titles: Boogie Chillen (1948), I'm in the Mood (1951) and Boom Boom (1962), the first two of which reached No. 1 on Billboard magazine's R&B charts. . In France, Shake It Baby had some success in 1963 and was the subject of long dances in the booms or surbooms of the 1960s.
John Lee Hooker inducted into the Rock and Roll Hall of Fame in 1991
In 1948, he recorded his first album, Boogie Chillen, in a rudimentary style, very close to the spoken word, which would become his trademark. In February 1949, the title ranks No. 1 on the R&B charts of Billboard magazine.
Les musiciens noirs étant très mal payés à cette époque, Hooker, malgré le succès de ses disques, est contraint de courir les studios et les contrats, enregistrant parfois plusieurs fois le même morceau, avec des variations minimes, sous des pseudonymes tels que « John Lee Booker », « Johnny Hooker » ou « John Cooker ». Sa musique, très libre sur le plan rythmique, supportant mal l'accompagnement, il est le plus souvent enregistré seul, marquant le rythme à l'aide d'une planchette de contreplaqué fixée sous sa chaussure. En novembre 1951, I'm in the Mood se classe no 1 des charts R&B du Billboard, pendant quatre semaines de suite.
À la fin des années 1950, les temps sont durs pour les musiciens de blues américains comme John Lee Hooker : une partie du public noir se désintéresse de leur musique au profit du rhythm and blues, plus entraînant et dansant. Quant au public blanc, le marché très compartimenté de la musique aux États-Unis à cette époque-là, allié à la ségrégation, empêche son accès au blues. Durant cette période, de nombreux bluesmen, ne parvenant plus à survivre de leur art, sont contraints de redevenir ouvriers ou métayers. John Lee Hooker parvient tant bien que mal à se maintenir à flot, mais sa carrière stagne.
Fin 1961, il enregistre Boom Boom, qui rencontre le succès dès sa parution l'année suivante, se classant 16e du Hot R&B et 60e du Billboard Hot 100.
Black musicians being very poorly paid at that time, Hooker, despite the success of his records, was forced to run around studios and contracts, sometimes recording the same piece several times, with minimal variations, under pseudonyms such as "John Lee Booker”, “Johnny Hooker” or “John Cooker”. His music, very free on the rhythmic level, poorly supporting the accompaniment, he is most often recorded alone, marking the rhythm with the help of a plywood board fixed under his shoe. In November 1951, I'm in the Mood hit No. 1 on the Billboard R&B charts for four weeks in a row.
At the end of the 1950s, times were tough for American blues musicians like John Lee Hooker: part of the black public lost interest in their music in favor of rhythm and blues, which was more lively and danceable. As for the white public, the very compartmentalized music market in the United States at that time, combined with segregation, prevented their access to the blues. During this period, many bluesmen, no longer able to survive from their art, were forced to become workers or sharecroppers again. John Lee Hooker somehow manages to stay afloat, but his career is stagnating.
At the end of 1961, he recorded Boom Boom, which met with success on its release the following year, ranking 16th on the Hot R&B and 60th on the Billboard Hot 100.
En 1980, il joue son tube Boom Boom dans le film The Blues Brothers. Pour respecter son style d'improvisation, sa prestation est filmée et enregistrée en live, au contraire de bien des films musicaux qui utilisent le playback. Il se joint en 1989 à d'autres musiciens prestigieux tels que Carlos Santana et Keith Richards pour enregistrer l'album The Healer, qui lui vaudra un Grammy Award du meilleur album de blues traditionnel. Il chante également plusieurs morceaux aux côtés de Van Morrison, dont Never Get Out of These Blues Alive, The Healing Game et I Cover the Waterfront, et se produit avec lui sur scène. En 1996, c'est l'album Chill Out, où il est accompagné de Van Morrison, Santana, Charles Brown, et Booker T. Jones, qui remporte un Grammy.
À la fin de sa vie, Hooker s'installe à San Francisco, où il ouvre un club de blues nommé d'après son plus grand succès, Boom Boom Room. Il tombe malade en 2001, juste avant une tournée en Europe, et meurt peu après, à l'âge de 83 ans…
In 1980, he played his hit Boom Boom in the film The Blues Brothers. To respect his style of improvisation, his performance is filmed and recorded live, unlike many musical films that use playback. In 1989, he joined other prestigious musicians such as Carlos Santana and Keith Richards to record the album The Healer, which earned him a Grammy Award for best traditional blues album. He also sang several songs alongside Van Morrison, including Never Get Out of These Blues Alive, The Healing Game and I Cover the Waterfront, and performed with him on stage. In 1996, the album Chill Out, where he is accompanied by Van Morrison, Santana, Charles Brown, and Booker T. Jones, which won a Grammy.
Late in life, Hooker moved to San Francisco, where he opened a blues club named after his biggest hit, Boom Boom Room. He fell ill in 2001, just before a tour in Europe, and died shortly after, at the age of 83…
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