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Bonnard, son musée, ses collections

décembre 11, 2023 | by Jean-Claude JUNIN

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Bonnard, son musée, ses collections


Bonnard • Vallotton • Vuillard • Lesieur • Kimura • Truphémus …


Le musée Bonnard s’attache depuis 12 ans à mieux faire connaître l’œuvre de Pierre Bonnard. Il conserve ainsi des œuvres importantes permettant de comprendre l’artiste, ses recherches et interrogations dont France-Champagne l’affiche charnière de Pierre Bonnard qui attira l’œil de Toulouse-Lautrec et lui révèlera sa vocation d’affichiste de génie.

Bonnard, son musée, ses collections

Riche de plus de 200 œuvres, le musée Bonnard bénéficie du partenariat du musée d’Orsay qui a déposé dès l’origine d’importants tableaux auprès du musée. En outre, de fidèles collectionneurs privés ont également déposé des pièces majeures de leur collection. Le musée bénéficie également de dons.


Ainsi, de nouvelles acquisitions, dépôts et dons ponctuent ce parcours. De Pierre Bonnard à Vuillard en passant par Vallotton ou Lautrec, de Madeleine Dinès à Jacques Truphémus, c’est un ensemble d’œuvres qui fait sens au musée et montre l’évidente filiation de Pierre Bonnard.

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Les nabis ou la volonté de « tout oser »


Ils s’appellent entre eux « Nevi’im » ou prophète en hébreu, et avaient choisi ce nom mystérieux sur la suggestion d’un ami étudiant en langues orientales. Avant d’être un courant artistique, c’est une histoire de rencontres, d’amitiés et de regards croisés. Ces prophètes d’un art nouveau, peintres et sculpteurs, avaient presque tous 20 ans. Ils aimaient la mise en scène, les costumes, les expressions recherchées, et les discussions sur l’art, la philosophie, la religion, qui se déroulaient dans l’atelier de Paul Ranson appelé « le Temple ».

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Le style nabi se veut surtout décoratif et non descriptif, se caractérise par des aplats de couleurs, des formes simplifiées, soulignées de cernes, réduites à l’essentiel. Parmi les acteurs de ce groupe, Pierre Bonnard surprend par son interprétation personnelle de l’esthétique japonaise ; c’est d’ailleurs pourquoi il est très tôt surnommé « le Nabi très japonard » par Félix Fénéon.


Dès ses débuts, La Revue blanche (1889-1903) a manifesté son soutien aux peintres nabis. Il s’établit de la sorte un dialogue neuf entre peinture et littérature à la fin du XIXe siècle. Les « peintres de La Revue blanche » composent même deux affiches publicitaires que l’on présente ici. La première est l’œuvre de Bonnard de 1894. Elle donne à voir la rue comme un espace où la revue se déploie et se distribue. Bonnard utilise ici l’espace urbain pour désigner la revue. En plus du titre disposé asymétriquement, le nom de la revue recouvre ce que l’on suppose être un mur à l’arrière-plan, tapissé d’affiches, la typographie originale devient un motif décoratif.

Bonnard, son musée, ses collections

Nous vous invitons à découvrir sans plus attendre cette belle exposition jusqu’au 25 février 2024 !


MUSÉE BONNARD


16, boulevard Sadi Carnot


06110 Le Cannet


Côte d’Azur – France


Tél. +33 (0) 4 93 94 06 06


museebonnard.fr


Fermé le lundi, 25 décembre & le 1er janvier.


Plein tarif : 5 €


Tarif réduit : 3,5 €


Famille (2 adultes et 2 enfants de + 12 ans) : 10 €

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