Une exposition consacrée à un tel sujet ne pouvait se contenter de photos ou d’affiches. Une vingtaine de moulages en silicone, de dos, de torses, de bras ou de jambes, présentent des tatouages originaux, réalisés avec les mêmes techniques que sur la peau humaine.
Pour un résultat assez impressionnant…
« Ce ne sont pas des applications de photographies sur silicone, mais véritablement des objets tatoués par des grands noms du tatouage contemporain. Ce qui permet au public de découvrir les différents styles » confirme l’adjoint scientifique au directeur de l’espace culturel départemental Lympia, « dont certains se rattachent à une vraie tradition ancienne, quand d’autres proposent de nouveaux ancrages ».
L’exposition a une démarche à la fois historique et géographique, soulignée symboliquement par le lieu : l’espace Lympia qui occupait un bagne où l’on peut imaginer que le tatouage avait une signification bien particulière.
« Même le Japon connaît des périodes où la bonne société se faisait tatouer, alors qu’à d’autres moments le tatouage est rattaché à la pègre et aux milieux marginaux, et donc complètement stigmatisé. En Occident, en revanche, notamment en raison d’un interdit religieux, le tatouage a vraiment une image négative ».
Il y a des innovations techniques, d’abord comme des stylos électriques qui permettent de faire des aplats de couleurs ou encore des encres non permanentes ou phosphorescentes. Il y a aussi une créativité débridée que le musée tente de saisir grâce à cette exposition réalisée en collaboration avec le musée du Quai Branly à Paris. De quoi se hisser au rang du 10e Art.
Dans tous les cas, cette exposition ne laisse pas indifférent, on pourrait même dire qu’elle est marquante !
Info : France3régions
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