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Ce qui change le 1er octobre

octobre 1, 2020 | by Jean-Claude JUNIN

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Hausse du prix du gaz, un congé pour le proche aidant de trois mois…


Ce qui change le 1er octobre


Bond des tarifs réglementés du gaz, encouragement aux travaux de rénovation énergétique, congé indemnisé pour les proches aidants, nouveau calcul de l'indemnisation du chômage partiel : voici


 


Gaz

Les tarifs réglementés de vente du gaz, appliqués par Engie à des millions de foyers français, vont bondir de 4,7% au 1er octobre, a annoncé lundi la Commission de régulation de l'énergie (CRE). Sans le mécanisme de lissage des prix qui avait été adopté pour éviter une remontée trop brutale des prix, la hausse aurait même atteint 7%.


Rénovation énergétique

Les travaux de rénovation énergétique entamés à partir du 1er octobre seront éligibles aux nouvelles règles, plus larges, d'attribution de la prime publique destinée à encourager ces actes. Il faudra toutefois attendre le 1er janvier 2021 pour demander cette aide, de manière rétroactive.


Les nouvelles règles permettent notamment aux ménages les plus aisés de bénéficier de cette aide ainsi qu'aux propriétaires louant un logement sans l'occuper eux-mêmes.

Ce qui change le 1er octobre

Congé du proche aidant

Les aidants qui soutiennent un proche âgé, malade ou handicapé, pourront demander à bénéficier, à partir du 1er octobre, d'un congé de trois mois indemnisé. Le principe d'un tel congé indemnisé – d'une durée maximale de trois mois, mais qui pourra être renouvelé, jusqu'à un an sur l'ensemble de la carrière du salarié – avait été approuvé par l'Assemblée nationale en octobre 2019.


L'indemnité, versée par les caisses d'allocations familiales ou de la Mutualité sociale agricole, sera d'environ 44 euros par jour pour les personnes vivant en couple et de 52 euros par jour pour une personne seule.


Pensions alimentaires

Les caisses d'allocations familiales proposeront à partir du 1er octobre un nouveau service aux familles monoparentales : elles pourront servir d'intermédiaire entre ex-conjoints pour le paiement des pensions alimentaires, en cas d'impayés. Concrètement, les familles concernées pourront saisir la CAF – ou la Mutualité sociale agricole (MSA) – qui, non seulement se chargera comme aujourd'hui de verser au parent lésé une allocation de 116 euros par mois, avant de se retourner vers le mauvais payeur, mais pourra aussi désormais endosser, de manière pérenne, un rôle d'intermédiaire, afin que la pension alimentaire transite systématiquement par elle.


L'enjeu, a souligné le gouvernement, est de venir en aide aux familles monoparentales – des mères dans l'écrasante majorité des cas -, pour qui le retard du versement de la pension alimentaire est une source d'aggravation de la précarité.

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