Pour faire face à la crise provoquée par le coronavirus, de nombreuses grandes entreprises ont décidé de se mobiliser, mais aussi des startups ayant développé des technologies et des produits divers et variés. C’est en particulier le cas d’ExactCure, jeune pousse créée en 2018 et basée à Nice, qui a développé en partenariat avec l’Inria (Institut national de recherche en sciences et technologies du numérique) un jumeau numérique qui teste la prise de médicament en fonction des caractéristiques du patient.
"ExactCure part d’un constat très simple : les médicaments sont une invention formidable puisqu’ils nous soignent et nous aident à vivre plus longtemps et en meilleure santé. Néanmoins, de temps en temps, des médications peuvent se révéler être inappropriées, et cela cause plus de morts que les accidents de la route en France. De plus, cela coûte 10 milliards d’euros à la Sécurité sociale chaque année", souligne Fabien Astic, le cofondateur en charge du business development d’ExactCure.
"Une des raisons pour lesquelles les médications sont inappropriées relève du fait que nous sommes tous différents et nous ne réagissons pas de la même manière aux médicaments. ExactCure va ainsi simuler l’effet du médicament dans le corps du patient en fonction de ses caractéristiques personnelles comme l’âge, le poids, la taille… Le but est qu’il y ait une médication personnalisée et d’aider à éviter les sous-doses, les surdoses ou encore les interactions médicamenteuses", ajoute le dirigeant.
Simuler pour mieux traiter
En cette période de coronavirus et en moins d’une semaine, ExactCure a ainsi fourni à un centre hospitalier marseillais des modélisations de trois molécules utilisées pour lutter contre le coronavirus : le paracétamol, l’hydroxychloroquine et le lopinavir-ritonavir, qui est le traitement préconisé aux hôpitaux par les autorités de santé pour traiter le Covid-19.
"Chaque modèle tient compte des paramètres du patient, et le pharmacologue a pu ainsi simuler la concentration sanguine et plasmatique de la molécule chez le malade au cours du temps", précise la start-up, qui fait partie du programme d’innovation "French IoT" de La Poste dédié aux services connectés.
Source : r Julien Pompey HubEco laprovence.com
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