
Jugés trop énergivores et néfastes pour la planète, les chauffages de terrasses des cafés et des restaurants sont bannis à Rennes depuis le 1er janvier. L’initiative de la capitale bretonne inspire d’autres agglomérations : Angers et Paris réfléchissent à sauter le pas, Bordeaux va entamer une réflexion avec les commerçants.
Pour la Métropole niçoise, ainsi que pour la ville de Nice, Christian Estrosi a assuré dans un communiqué que ce n'était en projet. Même si ici le climat est beaucoup plus doux qu'en Bretagne, les terrasses chauffées connaissent le succès. Christian Estrosi a tenu à rassurer les commerçants : c'est non à l’interdiction !
10 000 emplois liés aux terrasses
Le maire de Nice explique dans un communiqué publié sur Twitter qu'il ne pourrait envisager de remettre en cause " plus de 10 000 emplois liés à l'exploitation des terrasses"
POUR :
Les fumeurs sont les premiers ravis.
Les terrasses chauffées seraient un investissement bénéfique pour les restaurateurs. Avec plus de clients, ils optimisent le taux de remplissage de leur établissement.
CONTRE :
"Chauffer une terrasse, c'est comme si vous chauffiez votre appartement avec les fenêtres ouvertes, ça ne sert pas à grand-chose et ça consomme beaucoup d'énergie pour rien. Il faut savoir qu'une surface de 12 m2 consomme autant qu'une grosse cylindrée qui parcourt 300 km. C'est énorme multiplié par le nombre de terrasses", argue Jacques Boutault, militant écologiste
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