
Notre Coup de cœur Ciné : « Berlin, été 42″,
Inspiré d’une histoire vraie, ce film raconte le combat d’une héroïne méconnue du grand public. Avec « Berlin, été 42 », en salle depuis le 12 mars, le réalisateur Andreas Dresen raconte le destin de Hilde Coppi, une résistante allemande qui s’engage contre le IIIe Reich par amour. C’est une histoire d’amour pas comme les autres. Celle qui unit une jeune femme, Hilde (Liv Lisa Fries), à Hans (Alexander Scheer). En plein cœur de la guerre, elle s’engage à ses côtés contre le régime nazi. Cela commence par des collages de slogans aux murs, puis des passages de lettres aux familles des soldats… jusqu’à l’arrestation d’Hilde. Dans Berlin, été 42, le réalisateur Andreas Dresen conte le véritable destin d’une héroïne allemande, Hilde Coppi, peu connue en France. À l’âge de 26 ans, en 1935, elle fait la rencontre de Hans Coppi, un jeune résistant tout juste sorti de prison pour avoir participé à la résistance et des distributions de tracts illégaux. Leur histoire durera jusqu’en 1943, année où Hilde sera exécutée.
Coppi, un nom très connu en Allemagne
« Le scénario de Laila Stieler et l’histoire de Hilde m’ont profondément ému. Je souhaitais avant tout centrer ce récit sur un groupe de jeunes mais d’une manière contemporaine et poétique, explique le réalisateur dans le dossier de presse. La résonance du film aujourd’hui réside dans nos idéaux : défendre nos idées et résister. Il ne faut pas se laisser influencer, mais suivre sa boussole intérieure et ses idéaux. » Hilde Coppi est connue en Allemagne. Des rues et des écoles portent son nom. Néanmoins, le cinéaste ne connaissait pas les détails de leur vie. « Certains voyaient les Coppi et « l’Orchestre rouge » comme des résistants communistes, d’autres comme des traîtres méprisables, mais rien de tout cela n’était vrai. L' »Orchestre rouge » n’était pas un groupe de résistance bourgeois et bien organisé, mais un groupe hétéroclite de personnes issues de différents milieux sociaux. » Hilde et Hans Coppi sont survécus par leur fils, Hans Junior, né pendant que Hilde était emprisonnée et quelques mois avant son exécution. Le réalisateur était à ses côtés lors de la présentation du film à la Berlinale en 2024 :
« C’était un sentiment très particulier. D’une certaine manière, il joue un rôle dans le film, un rôle principal même. Hans est le lien vivant entre le passé et notre époque. Lorsqu’il m’a dit, après la projection, qu’il avait appris à connaître ses parents d’une manière totalement nouvelle, j’étais heureux. »
Berlin, été 42 d’Andreas Dresen, à découvrir au cinéma :
https://dai.ly/x9dbrai
Source AlloCiné
RELATED POSTS
View all