Affaire Ariane Guillot : 24 ans après, un nouvel appel à témoins relancé pour briser le silence

Affaire Ariane Guillot : 24 ans après, un nouvel appel à témoins relancé pour briser le silence

Vingt-quatre ans après la mort d’Ariane Guillot, le Parquet de Nanterre et la Police judiciaire des Hauts-de-Seine relancent un cinquième appel à témoins national, diffusé via la plateforme officielle « En quête d’indices » du ministère de l’Intérieur.
Ce cold case, jamais élucidé, garde le poids d’une tragédie restée dans toutes les mémoires.
Aujourd’hui, les enquêteurs espèrent qu’un souvenir, un détail, une image restée gravée pourra enfin faire basculer la vérité.

Une enquête toujours ouverte

Le corps sans vie d’Ariane Guillot, alors âgée d’une trentaine d’années, avait été retrouvé à proximité d’un escalier boisé, dans des circonstances restées mystérieuses. Malgré plusieurs pistes suivies au fil des années, l’affaire n’a jamais connu de dénouement.
Mais l’enquête n’a jamais été abandonnée. Grâce aux nouveaux outils de la science et à la détermination des magistrats et enquêteurs spécialisés en affaires non élucidées (PCSNE), la lumière pourrait encore jaillir.

Ce nouvel appel à témoins, diffusé le 14 octobre 2025, invite toute personne détenant une information – même minime – à se manifester.
Un simple souvenir, un visage croisé, un véhicule aperçu ou une conversation entendue pourrait s’avérer déterminant.

Contact : sg.pr.tj-nanterre@justice.fr
Plus d’informations sur : www.interieur.gouv.fr/enquete-indices

Parce qu’un détail peut tout changer

Les enquêteurs le rappellent : dans de nombreuses affaires similaires, ce sont souvent de modestes témoignages, restés enfouis pendant des années, qui ont permis de résoudre l’enquête.
Les avancées de la police scientifique et les recoupements de données donnent aujourd’hui une nouvelle chance à la vérité.

« Il suffit parfois d’un mot, d’un geste, d’un souvenir qui resurgit pour redonner vie à un dossier », explique un magistrat du parquet de Nanterre.

Ce nouvel appel ne s’adresse pas seulement à la mémoire, mais aussi à la conscience collective : Ariane Guillot a droit à la vérité.

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Le temps passe, mais la justice, elle, ne renonce jamais. Peut-être qu’en 2025, grâce à une mémoire qui se réveille, Ariane trouvera enfin la paix.