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15 février 1794, adoption du pavillon tricolore

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
15 février 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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15 février 1794, adoption du pavillon tricolore

La Convention nationale adopte un pavillon national dessiné par le peintre Louis David. C'est ce dessin qui, en 1812, sera adopté pour tous les drapeaux...

Le drapeau de la France, drapeau tricolore bleu, blanc, rouge, également appelé « drapeau ou pavillon tricolore », est l’emblème de la République française. Il est le drapeau de la France sans interruption depuis 1830 composé de trois bandes verticales bleue, blanche et rouge de largeurs et de longueurs égales.

Sous la forme de pavillon de la Marine de guerre, il date du 27 pluviôse an II, soit le 15 février 1794 - dessiné selon la légende par Jacques-Louis David (1748-1825) à la demande de la Convention - mais ses origines sont plus anciennes et remontent aux trois couleurs de la liberté (14 juillet 1789), le bleu et le rouge auraient pour origine les couleurs de la ville de Paris.

Au milieu du XIVsiècle, Étienne Marcel adopta comme couleurs le bleu et le rouge, qui devinrent alors la marque de ses partisans et de l'Échevinage. Maître de la capitale, il profita de la captivité du roi Jean le Bon pour tenter d'imposer des réformes au dauphin Charles de manière unilatérale. Le 22 février 1358, il prit d'assaut le palais royal de l'île de la Cité avec ses hommes, qui massacrèrent deux maréchaux du dauphin sous les yeux de celui-ci ; Marcel mit alors son chaperon bleu et rouge sur la tête du jeune régent devenu son otage. Après la mort du prévôt, le bleu et le rouge se confondirent avec les couleurs du blason parisien modifié par le roi

Le dimanche 12 juillet 1789, dans les jardins du Palais-Royal, Camille Desmoulins prit une feuille verte et la plaça à son chapeau. Il incita la foule à en faire autant : ce geste signifiait une mobilisation générale. Rapidement, on s'aperçut que le vert était la couleur du très impopulaire comte d'Artois (futur Charles X) et on s'empressa de remplacer les cocardes vertes par des cocardes de différentes couleurs, souvent blanches ou rouges. Après la prise de la Bastille, les cocardes bleu et rouge devinrent populaires parce qu'elles étaient celles de la garde municipale parisienne.

Quelques jours après la prise de la Bastille, La Fayette eut l'idée d'intégrer le blanc (symbole à l'époque du royaume de France) dans cette cocarde qui remporta tout de suite un vif succès. Il est possible que La Fayette, qui venait de combattre aux côtés des insurgés américains, vît dans les trois couleurs une réminiscence de la cocarde américaine avec laquelle il avait combattu.

Les couleurs bleu, blanc, rouge étaient depuis longtemps employées ensemble ou séparément comme symbole de l'autorité de l'État en France. Mais une cocarde n'était qu'un signe d'appartenance à une unité militaire : ce n'était pas encore un emblème national.

15 février 1794, adoption du pavillon tricolore

La Convention nationale adopte un pavillon national dessiné par le peintre Louis David. C'est ce dessin qui, en 1812, sera adopté pour tous les drapeaux...

Le drapeau de la France, drapeau tricolore bleu, blanc, rouge, également appelé « drapeau ou pavillon tricolore », est l’emblème de la République française. Il est le drapeau de la France sans interruption depuis 1830 composé de trois bandes verticales bleue, blanche et rouge de largeurs et de longueurs égales.

Sous la forme de pavillon de la Marine de guerre, il date du 27 pluviôse an II, soit le 15 février 1794 - dessiné selon la légende par Jacques-Louis David (1748-1825) à la demande de la Convention - mais ses origines sont plus anciennes et remontent aux trois couleurs de la liberté (14 juillet 1789), le bleu et le rouge auraient pour origine les couleurs de la ville de Paris.

Au milieu du XIVsiècle, Étienne Marcel adopta comme couleurs le bleu et le rouge, qui devinrent alors la marque de ses partisans et de l'Échevinage. Maître de la capitale, il profita de la captivité du roi Jean le Bon pour tenter d'imposer des réformes au dauphin Charles de manière unilatérale. Le 22 février 1358, il prit d'assaut le palais royal de l'île de la Cité avec ses hommes, qui massacrèrent deux maréchaux du dauphin sous les yeux de celui-ci ; Marcel mit alors son chaperon bleu et rouge sur la tête du jeune régent devenu son otage. Après la mort du prévôt, le bleu et le rouge se confondirent avec les couleurs du blason parisien modifié par le roi

Le dimanche 12 juillet 1789, dans les jardins du Palais-Royal, Camille Desmoulins prit une feuille verte et la plaça à son chapeau. Il incita la foule à en faire autant : ce geste signifiait une mobilisation générale. Rapidement, on s'aperçut que le vert était la couleur du très impopulaire comte d'Artois (futur Charles X) et on s'empressa de remplacer les cocardes vertes par des cocardes de différentes couleurs, souvent blanches ou rouges. Après la prise de la Bastille, les cocardes bleu et rouge devinrent populaires parce qu'elles étaient celles de la garde municipale parisienne.

Quelques jours après la prise de la Bastille, La Fayette eut l'idée d'intégrer le blanc (symbole à l'époque du royaume de France) dans cette cocarde qui remporta tout de suite un vif succès. Il est possible que La Fayette, qui venait de combattre aux côtés des insurgés américains, vît dans les trois couleurs une réminiscence de la cocarde américaine avec laquelle il avait combattu.

Les couleurs bleu, blanc, rouge étaient depuis longtemps employées ensemble ou séparément comme symbole de l'autorité de l'État en France. Mais une cocarde n'était qu'un signe d'appartenance à une unité militaire : ce n'était pas encore un emblème national.

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Pendant longtemps, les trois bandes n'avaient pas la même largeur, et parfois le mât était du côté rouge, parfois du côté bleu. C'est sur une décision de Napoléon Bonaparte, sur conseil du peintre Jacques-Louis David, que la réglementation actuelle a été établie : les trois bandes doivent avoir la même largeur et le mât est toujours placé du côté de la bande bleue. Cependant, la loi du 27 pluviôse an II prévoit que dans la marine, les proportions des bandes des pavillons de beaupré et des pavillons ordinaires de poupe observeraient « l'usage établi » et que la flamme en haut des mâts des navires comporterait trois bandes « dont un cinquième bleu, un cinquième blanc, trois cinquièmes rouge ». Cette disposition a été confirmée ensuite.

Actuellement, le drapeau doit être 50 % plus long (battant) que haut (guindant), soit un rapport de 3/2, et les bandes des trois couleurs sont de largeur égale. Les drapeaux de cérémonie sont carrés, les bandes des trois couleurs étant également de même largeur.

Le drapeau qui flotte sous l'Arc de triomphe, à Paris, est le plus grand : il est de taille 1, soit 9 m au guindant sur 13,50 m au battant. Un drapeau de taille 2 est deux fois plus petit, un drapeau de taille 13, treize fois plus petit : c'est la taille la plus courante utilisée dans les administrations et armées. Seize tailles de pavillons sont répertoriées.

Pendant longtemps, les trois bandes n'avaient pas la même largeur, et parfois le mât était du côté rouge, parfois du côté bleu. C'est sur une décision de Napoléon Bonaparte, sur conseil du peintre Jacques-Louis David, que la réglementation actuelle a été établie : les trois bandes doivent avoir la même largeur et le mât est toujours placé du côté de la bande bleue. Cependant, la loi du 27 pluviôse an II prévoit que dans la marine, les proportions des bandes des pavillons de beaupré et des pavillons ordinaires de poupe observeraient « l'usage établi » et que la flamme en haut des mâts des navires comporterait trois bandes « dont un cinquième bleu, un cinquième blanc, trois cinquièmes rouge ». Cette disposition a été confirmée ensuite.

Actuellement, le drapeau doit être 50 % plus long (battant) que haut (guindant), soit un rapport de 3/2, et les bandes des trois couleurs sont de largeur égale. Les drapeaux de cérémonie sont carrés, les bandes des trois couleurs étant également de même largeur.

Le drapeau qui flotte sous l'Arc de triomphe, à Paris, est le plus grand : il est de taille 1, soit 9 m au guindant sur 13,50 m au battant. Un drapeau de taille 2 est deux fois plus petit, un drapeau de taille 13, treize fois plus petit : c'est la taille la plus courante utilisée dans les administrations et armées. Seize tailles de pavillons sont répertoriées.

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