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la Marseillaise, Hymne national.

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
14 juillet 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

Photo principale de l'article
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14 juillet 1795, adoption par la Convention de la Marseillaise comme Hymne national.

La Marseillaise est un chant patriotique de la Révolution française adopté par la France comme hymne national : une première fois par la Convention pendant neuf ans du 14 juillet 1795 jusqu'à l'Empire en 1804, puis en 1879 sous la Troisième République.

Les six premiers couplets sont écrits par Rouget de Lisle sous le titre de Chant de guerre pour l'armée du Rhin en 1792 pour l'armée du Rhin à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche. Dans ce contexte originel, La Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire, un hymne à la liberté, un appel patriotique à la mobilisation générale et une exhortation au combat contre la tyrannie et l'invasion étrangère.

La Marseillaise est décrétée chant national le 14 juillet 1795 (26 messidor an III) par la Convention, à l'initiative du Comité de salut public. Abandonnée en 1804 sous l’Empire et remplacée par le Chant du départ, elle est reprise en 1830 pendant la révolution des Trois Glorieuses qui porte Louis-Philippe Ier au pouvoir. Berlioz en élabore une orchestration qu’il dédie à Rouget de Lisle. Mais Louis-Philippe impose La Parisienne, chant plus modéré. La Marseillaise est de nouveau interdite sous le second Empire.

14 juillet 1795, adoption par la Convention de la Marseillaise comme Hymne national.

La Marseillaise est un chant patriotique de la Révolution française adopté par la France comme hymne national : une première fois par la Convention pendant neuf ans du 14 juillet 1795 jusqu'à l'Empire en 1804, puis en 1879 sous la Troisième République.

Les six premiers couplets sont écrits par Rouget de Lisle sous le titre de Chant de guerre pour l'armée du Rhin en 1792 pour l'armée du Rhin à Strasbourg, à la suite de la déclaration de guerre de la France à l'Autriche. Dans ce contexte originel, La Marseillaise est un chant de guerre révolutionnaire, un hymne à la liberté, un appel patriotique à la mobilisation générale et une exhortation au combat contre la tyrannie et l'invasion étrangère.

La Marseillaise est décrétée chant national le 14 juillet 1795 (26 messidor an III) par la Convention, à l'initiative du Comité de salut public. Abandonnée en 1804 sous l’Empire et remplacée par le Chant du départ, elle est reprise en 1830 pendant la révolution des Trois Glorieuses qui porte Louis-Philippe Ier au pouvoir. Berlioz en élabore une orchestration qu’il dédie à Rouget de Lisle. Mais Louis-Philippe impose La Parisienne, chant plus modéré. La Marseillaise est de nouveau interdite sous le second Empire.

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La IIIe République en fait l'hymne national le 14 février 1879 et, en 1887, une « version officielle » est adoptée en prévision de la célébration du centenaire de la Révolution.

Le 14 juillet 1915, les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.

Pendant la période du régime de Vichy, elle est remplacée par le chant Maréchal, nous voilà ! En zone occupée, le commandement militaire allemand interdit de la jouer et de la chanter à partir du 17 juillet 1941.

Son caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans l’article 2 de la Constitution du 27 octobre 1946 par la IVe République, et en 1958 — par l’article 2 de la Constitution de la Cinquième République française.

Valéry Giscard d'Estaing, sous son mandat de président de la République française, fait ralentir le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme originel. Selon Guillaume Mazeau, la motivation était aussi « qu'elle ressemble moins à une marche militaire ».

La IIIe République en fait l'hymne national le 14 février 1879 et, en 1887, une « version officielle » est adoptée en prévision de la célébration du centenaire de la Révolution.

Le 14 juillet 1915, les cendres de Rouget de Lisle sont transférées aux Invalides.

Pendant la période du régime de Vichy, elle est remplacée par le chant Maréchal, nous voilà ! En zone occupée, le commandement militaire allemand interdit de la jouer et de la chanter à partir du 17 juillet 1941.

Son caractère d’hymne national est à nouveau affirmé dans l’article 2 de la Constitution du 27 octobre 1946 par la IVe République, et en 1958 — par l’article 2 de la Constitution de la Cinquième République française.

Valéry Giscard d'Estaing, sous son mandat de président de la République française, fait ralentir le tempo de La Marseillaise afin de retrouver le rythme originel. Selon Guillaume Mazeau, la motivation était aussi « qu'elle ressemble moins à une marche militaire ».

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Le texte est fortement inspiré d'une affiche apposée à l'époque sur les murs de Strasbourg par la Société des amis de la Constitution, qui commence ainsi : « Aux armes citoyens, l'étendard de la guerre est déployé, le signal est donné. Il faut combattre, vaincre ou mourir. Aux armes citoyens... Marchons … » L'expression les « enfants de la Patrie » ferait référence aux engagés volontaires du Bas-Rhin, dont faisaient partie les deux fils du maire. Un parent de Rouget de Lisle rapporte qu'il aurait affirmé, lors d'une réunion, s'être inspiré d'un chant protestant de 1560 exécuté lors de la conjuration d'Amboise. Enfin, certains ont suggéré que Rouget a pu songer à l'ode de Nicolas Boileau « sur un bruit qui courut, en 1656, que Cromwell et les Anglais allaient faire la guerre à la France »

Le texte est fortement inspiré d'une affiche apposée à l'époque sur les murs de Strasbourg par la Société des amis de la Constitution, qui commence ainsi : « Aux armes citoyens, l'étendard de la guerre est déployé, le signal est donné. Il faut combattre, vaincre ou mourir. Aux armes citoyens... Marchons … » L'expression les « enfants de la Patrie » ferait référence aux engagés volontaires du Bas-Rhin, dont faisaient partie les deux fils du maire. Un parent de Rouget de Lisle rapporte qu'il aurait affirmé, lors d'une réunion, s'être inspiré d'un chant protestant de 1560 exécuté lors de la conjuration d'Amboise. Enfin, certains ont suggéré que Rouget a pu songer à l'ode de Nicolas Boileau « sur un bruit qui courut, en 1656, que Cromwell et les Anglais allaient faire la guerre à la France »

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