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22 janvier 1506, création de La Garde suisse pontificale

Écrit par :
Jean-Claude JUNIN

Date de parution :
22 janvier 2024

Lieu :
Un jour dans l'Histoire...

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22 janvier 1506, création de La Garde suisse pontificale

La Garde suisse pontificale (en latin : Pontificia Cohors Helvetica) est une force militaire chargée de veiller à la sécurité du pape et du Vatican. Elle est la dernière Garde suisse encore existante Créée le 22 janvier 1506 sur l'ordre du pape Jules II, elle est la plus petite armée du monde avec 135 militaires, derrière la Compagnie des Carabiniers du Prince de Monaco.

La Garde suisse a été appelée au Vatican par le pape Jules II le 21 juin 1505 quand le souverain pontife demanda à la Diète suisse, par la voix de Peter von Hertenstein, archidiacre de la cathédrale de Sion, de lui fournir un corps de deux cents soldats permanent pour sa protection. Les mercenaires suisses étaient un choix naturel car ils étaient les plus réputés d'Europe.

En septembre 1505, le premier contingent de gardes suisses se met en route pour Rome. Ils traverseront le col du Saint-Gothard à pied, en plein hiver, recevant une solde grâce aux prêts du banquier Jacob Fugger. La date officielle de fondation de la Garde suisse pontificale est le 22 janvier 1506, date de l'entrée d'un premier contingent de hallebardiers organisés en compagnies commandées par l'Uranais Kaspar von Silenen sur la place du Peuple dans la Ville éternelle. En 1512, le pape leur accorda, au cours d'une cérémonie grandiose, le titre de « défenseurs de la liberté de l'Église », car ils venaient de sauver le trône pontifical en se battant bravement contre les troupes du roi de France, Louis XII.

D'autres corps armés pontificaux avaient existé dans le passé, notamment la Garde corse, dissoute au XVIIe siècle à la suite de l'affaire de la garde corse.

La Garde suisse est notamment responsable des entrées du palais apostolique, des bureaux de la secrétairerie d'État et des appartements privés du pape. Elle partage avec la gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican la charge de la sécurité du pape.

22 janvier 1506, création de La Garde suisse pontificale

La Garde suisse pontificale (en latin : Pontificia Cohors Helvetica) est une force militaire chargée de veiller à la sécurité du pape et du Vatican. Elle est la dernière Garde suisse encore existante Créée le 22 janvier 1506 sur l'ordre du pape Jules II, elle est la plus petite armée du monde avec 135 militaires, derrière la Compagnie des Carabiniers du Prince de Monaco.

La Garde suisse a été appelée au Vatican par le pape Jules II le 21 juin 1505 quand le souverain pontife demanda à la Diète suisse, par la voix de Peter von Hertenstein, archidiacre de la cathédrale de Sion, de lui fournir un corps de deux cents soldats permanent pour sa protection. Les mercenaires suisses étaient un choix naturel car ils étaient les plus réputés d'Europe.

En septembre 1505, le premier contingent de gardes suisses se met en route pour Rome. Ils traverseront le col du Saint-Gothard à pied, en plein hiver, recevant une solde grâce aux prêts du banquier Jacob Fugger. La date officielle de fondation de la Garde suisse pontificale est le 22 janvier 1506, date de l'entrée d'un premier contingent de hallebardiers organisés en compagnies commandées par l'Uranais Kaspar von Silenen sur la place du Peuple dans la Ville éternelle. En 1512, le pape leur accorda, au cours d'une cérémonie grandiose, le titre de « défenseurs de la liberté de l'Église », car ils venaient de sauver le trône pontifical en se battant bravement contre les troupes du roi de France, Louis XII.

D'autres corps armés pontificaux avaient existé dans le passé, notamment la Garde corse, dissoute au XVIIe siècle à la suite de l'affaire de la garde corse.

La Garde suisse est notamment responsable des entrées du palais apostolique, des bureaux de la secrétairerie d'État et des appartements privés du pape. Elle partage avec la gendarmerie de l'État de la Cité du Vatican la charge de la sécurité du pape.

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Fondé sur l'enrôlement volontaire, le recrutement de la Garde suisse s'effectuait historiquement parmi les hommes de nationalité suisse et célibataires.

De nos jours, il faut être citoyen suisse de confession catholique romaine et jouissant « d'une réputation irréprochable » pour être enrôlé. Les futurs gardes suisses doivent être diplômés d'un CFC ou d'une école secondaire du deuxième degré (maturité ou baccalauréat suisse), avoir effectué l'école de recrues et être incorporé dans l'Armée suisse au service actif. Ils doivent également être âgés de 19 à 30 ans, célibataires et mesurer au moins 1,74 mètre.

Par ailleurs, on demandera au curé de leur paroisse de confirmer par écrit que les postulants sont de bons pratiquants et jouissent d'une réputation sans tache. Des entretiens préalables (pouvant durer plus de cinq heures) ont lieu en Suisse. Le fait de parler plusieurs langues est un atout, la langue allemande étant la langue officielle de la garde.

Fondé sur l'enrôlement volontaire, le recrutement de la Garde suisse s'effectuait historiquement parmi les hommes de nationalité suisse et célibataires.

De nos jours, il faut être citoyen suisse de confession catholique romaine et jouissant « d'une réputation irréprochable » pour être enrôlé. Les futurs gardes suisses doivent être diplômés d'un CFC ou d'une école secondaire du deuxième degré (maturité ou baccalauréat suisse), avoir effectué l'école de recrues et être incorporé dans l'Armée suisse au service actif. Ils doivent également être âgés de 19 à 30 ans, célibataires et mesurer au moins 1,74 mètre.

Par ailleurs, on demandera au curé de leur paroisse de confirmer par écrit que les postulants sont de bons pratiquants et jouissent d'une réputation sans tache. Des entretiens préalables (pouvant durer plus de cinq heures) ont lieu en Suisse. Le fait de parler plusieurs langues est un atout, la langue allemande étant la langue officielle de la garde.

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Serment

Si elle est retenue, la nouvelle recrue prêtera serment de fidélité le 6 mai (en souvenir de l'action du 6 mai 1527) de sa première année de service (le mandat étant d'au minimum 2 ans) dans la cour Saint-Damase du palais apostolique. Les nouveaux incorporés écouteront le chapelain de la garde lire dans leur langue le texte du serment inchangé depuis cinq siècles :

« Je jure de servir avec fidélité, loyauté et honneur le Souverain Pontife [nom du Pape] et ses légitimes successeurs, ainsi que de me consacrer à eux de toutes mes forces, offrant, si cela est nécessaire, ma vie pour leur défense. J’assume également ces engagements à l’égard du Sacré Collège des cardinaux pendant la vacance du Siège apostolique. Je promets en outre au commandant et aux autres supérieurs respect, fidélité et obéissance. Je jure d'observer tout ce que l'honneur exige de mon état. »

La nouvelle recrue s'avance alors solennellement, empoigne de la main gauche le drapeau de la garde et dresse le pouce, l'index et le majeur de la main droite (symbole de la Trinité et rappel également du mythique Serment du Grütli de 1291) en récitant :

« Moi,       , je jure d'observer loyalement et de bonne foi tout ce qui vient de m'être lu. Aussi vrai que Dieu et nos Saints Patrons m’assistent. »

Serment

Si elle est retenue, la nouvelle recrue prêtera serment de fidélité le 6 mai (en souvenir de l'action du 6 mai 1527) de sa première année de service (le mandat étant d'au minimum 2 ans) dans la cour Saint-Damase du palais apostolique. Les nouveaux incorporés écouteront le chapelain de la garde lire dans leur langue le texte du serment inchangé depuis cinq siècles :

« Je jure de servir avec fidélité, loyauté et honneur le Souverain Pontife [nom du Pape] et ses légitimes successeurs, ainsi que de me consacrer à eux de toutes mes forces, offrant, si cela est nécessaire, ma vie pour leur défense. J’assume également ces engagements à l’égard du Sacré Collège des cardinaux pendant la vacance du Siège apostolique. Je promets en outre au commandant et aux autres supérieurs respect, fidélité et obéissance. Je jure d'observer tout ce que l'honneur exige de mon état. »

La nouvelle recrue s'avance alors solennellement, empoigne de la main gauche le drapeau de la garde et dresse le pouce, l'index et le majeur de la main droite (symbole de la Trinité et rappel également du mythique Serment du Grütli de 1291) en récitant :

« Moi,       , je jure d'observer loyalement et de bonne foi tout ce qui vient de m'être lu. Aussi vrai que Dieu et nos Saints Patrons m’assistent. »

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