Des recherches tous azimuts
Les dirigeants de la Brasserie du Comté ont exploré toutes les solutions durables possibles et raisonnables pour reconstruire son outil de travail.
La Vallée de la Vésubie est restée l’axe de priorité : 5 de ses 7 salariés y habitent, l’âme et l’histoire de la Bière du Comté découlent du Boréon et son histoire s’y inscrit depuis 9 ans maintenant.
Face aux nombreuses incertitudes liées à la relocalisation, Edwards Dilly, Directeur Général de la Brasserie du Comté, décide d’étendre les recherches à la Vallée du Haut-Var, au secteur de la Zone Industrielle de Carros puis à la Plaine du Var en général, portées par les soutiens politiques et institutionnels. Dès novembre, quatre pistes sérieuses ont été retenues dans la Plaine du Var.
En parallèle, Laurent Fredj, Président de la Brasserie et Délégué de la Chambre de Métiers pour le Haut-Pays, étudie les possibilités de relocalisation de la douzaine d’entreprises Saint-Martinoises détruites. Il propose à la Mairie de réactiver la création d’une zone d’activité sur des terrains communaux du quartier du Touron. La Mairie valide l’initiative.
Début novembre, contact est pris avec les services de la Métropole Nice Côte d’Azur (MNCA) qui détiennent la compétence économie sur ce territoire.
Le 13 novembre 2020, un document de synthèse est envoyé à la MNCA et dans la foulée deux réunions à distance sont organisées avec les services concernés.
La Mairie demande une étude de faisabilité sur l’accès et une étude environnementale réglementaire en parallèle des démarches de dépôt de permis et d’appel d’offre afin de compresser les délais.
Les services de la MNCA proposent d’envoyer rapidement à la Mairie un rétro-planning des différentes phases du projet et actent le choix de la Mairie d’un portage public.
Début janvier, le Groupe de travail « Economie et soutien aux entreprises » créé par le Préfet de la reconstruction Xavier Pelletier montre son intérêt pour le projet.
Devant ces déclarations, les dirigeants de la Brasserie pensent avoir trouvé une solution à cette situation de crise sans précédent et par conséquent décident de suspendre leurs recherches en cours.