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Divine poudre…
« le Siècle des poudriers : la poudre de beauté et ses écrins »
La réouverture des musées le 19 mai dernier, comme de nos théâtres, cinémas, a été un soulagement pour nous. Initialement prévue en 2020 et reportée cette année en raison de la crise sanitaire « le Siècle des poudriers : la poudre de beauté et ses écrins », vous ouvre ses portes.
Si autrefois le poudrier désignait un godet à couvercle percé de trous et qu'on remplissait d’une poudre destinée à sécher l’écriture. Il disparut avec l'usage du papier buvard. Il devint alors un accessoire de mode féminin, généralement un objet de joaillerie. Le poudrier fut notamment dessiné dans les Années folles par de grands orfèvres parisiens (Van Cleef & Arpels) ou des maisons de parfums (Caron, Coty) qui en firent un objet de luxe fabriqué en divers matériaux (métaux comme l'or ou le platine), serti de pierres précieuses ou fines, orné de laque ou de nacre.
Jérôme Viaud à inauguré de vendredi cette superbe exposition consacrée à l’histoire de la poudre de beauté, réalisée en coproduction avec la prestigieuse bibliothèque parisienne spécialisée dans le domaine artistique, la Bibliothèque Forney et son partenaire événementiel Bibliocité, est le résultat d’un partenariat fructueux conclu avec la collectionneuse Anne de Thoisy-Dallem*, dont la collection est unique par son originalité et son bon état de conservation. Outre cette collection personnelle, différents prêteurs se sont joints à cette exposition : à Paris, le Centre Pompidou, Musée des Arts décoratifs et le Petit Palais. Mais aussi le musée des Beaux-Arts de Bordeaux et le MAMAC à Nice entre autres, Serge Liagre a prêté 4 magnifiques robes.