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« Grasse à toi » : destination la Colombie pour trois grassois en quête de sourires

Écrit par :
Alex Pittavino

Date de parution :
28 janvier 2021

Lieu :
Grasse

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« Ça part d’une discussion entre potes » se remémore Jérémie Escallier. Nous sommes fin 2019, et 3 amis de toujours ont l’idée folle de partir en Colombie avec un objectif clair : aider les plus démunis en les faisant sourire. Tous passionnés de sport, le lien se fait automatiquement. « La violence et la misère sont très présents en Amérique du Sud. Le sport, lui, est universel. S’il y a quelque chose qui peut les aider, c’est bien ça ! » déclare le jeune grassois avec conviction. Le projet en tête, désormais, rien ne peut les arrêter. Cependant, compliqué de partir à 20 ans à l’autre bout du monde sans financement. C’est à ce moment précis que Clément Constantin intègre « Cité-rêve » à l’équation. « Clément connaissait Cité-Rêve car il avait déjà fait appel a eux pour un autre projet. Aurélien Mus s’est chargé d’organiser le programme du voyage et moi le budget. » La fine équipe est rodée, ils n’ont désormais plus que 3 semaines pour déposer leur dossier.

« Ça part d’une discussion entre potes » se remémore Jérémie Escallier. Nous sommes fin 2019, et 3 amis de toujours ont l’idée folle de partir en Colombie avec un objectif clair : aider les plus démunis en les faisant sourire. Tous passionnés de sport, le lien se fait automatiquement. « La violence et la misère sont très présents en Amérique du Sud. Le sport, lui, est universel. S’il y a quelque chose qui peut les aider, c’est bien ça ! » déclare le jeune grassois avec conviction. Le projet en tête, désormais, rien ne peut les arrêter. Cependant, compliqué de partir à 20 ans à l’autre bout du monde sans financement. C’est à ce moment précis que Clément Constantin intègre « Cité-rêve » à l’équation. « Clément connaissait Cité-Rêve car il avait déjà fait appel a eux pour un autre projet. Aurélien Mus s’est chargé d’organiser le programme du voyage et moi le budget. » La fine équipe est rodée, ils n’ont désormais plus que 3 semaines pour déposer leur dossier.

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Cité-rêve : la bonne surprise

« Finalement, tout s’est passé très vite » déclare Jérémie. Après quelques réunions pour établir le budget et le programme, le trio se retrouve face au comité de « Cité-Rêve ». Quelques semaines plus tard, le projet est accepté. Les 3 amis sont ravis mais pas seulement. « Même si on remplissait les critères, cela a été un soulagement. Pour des natifs de Grasse, c’est une fierté quand la ville vous fait confiance. » Une aide inespérée que Jérémie regrette de ne pas avoir connu plus tôt. « Je pense que cet organisme n’est pas assez connu. Du moins, on ne se rend pas compte de tout ce qu’il peut nous apporter. » Pour rappel, cette bourse, lancée par la ville, est accordée à tout jeune Grassois souhaitant réaliser ou défendre leurs « rêves ». Des rêves mis à mal par la pandémie mondiale. Covid-19 oblige, le départ pour la Colombie ne se fera pas en 2020. Même si le projet est « seulement » reporté, l’étudiant en économie du sport préfère garder les pieds sur terre. « L’annulation du voyage a été un gros coup dur. Cette année, on essaye de ne pas trop y penser pour éviter les faux espoirs… »

Cité-rêve : la bonne surprise

« Finalement, tout s’est passé très vite » déclare Jérémie. Après quelques réunions pour établir le budget et le programme, le trio se retrouve face au comité de « Cité-Rêve ». Quelques semaines plus tard, le projet est accepté. Les 3 amis sont ravis mais pas seulement. « Même si on remplissait les critères, cela a été un soulagement. Pour des natifs de Grasse, c’est une fierté quand la ville vous fait confiance. » Une aide inespérée que Jérémie regrette de ne pas avoir connu plus tôt. « Je pense que cet organisme n’est pas assez connu. Du moins, on ne se rend pas compte de tout ce qu’il peut nous apporter. » Pour rappel, cette bourse, lancée par la ville, est accordée à tout jeune Grassois souhaitant réaliser ou défendre leurs « rêves ». Des rêves mis à mal par la pandémie mondiale. Covid-19 oblige, le départ pour la Colombie ne se fera pas en 2020. Même si le projet est « seulement » reporté, l’étudiant en économie du sport préfère garder les pieds sur terre. « L’annulation du voyage a été un gros coup dur. Cette année, on essaye de ne pas trop y penser pour éviter les faux espoirs… »

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 « C’est une fierté d’amener Grasse en Colombie »

Programmé fin aout, le voyage devrait durer 2 semaines. De Bogota à Carthagène en passant par Médellin, nos grassois passeront dans une dizaine de villes et écoles. En plus de « Cité-Rêve », les « Chaussettes jaunes », « STME » et « Dispatch » aideront nos jeunes grassois dans leur quête. « C’est une fierté d’amener Grasse en Colombie. » Des financements qui permettront d’acheter du matériel sportif une fois sur place, afin d’éviter d’être trop chargé à l’aller. « On a tous un ballon qui traîne dans nos jardins. Pas eux. » Au programme, écoles de football et associations venant en aide aux enfants les plus démunis. Tout est prêt. La Colombie n’attend plus qu’eux…ou plutôt l’inverse. « Clément, Aurélien et moi n’avons qu’une envie : voir un enfant sourire avec un ballon de foot » déclare Jérémie Escallier des rêves plein la tête.

 « C’est une fierté d’amener Grasse en Colombie »

Programmé fin aout, le voyage devrait durer 2 semaines. De Bogota à Carthagène en passant par Médellin, nos grassois passeront dans une dizaine de villes et écoles. En plus de « Cité-Rêve », les « Chaussettes jaunes », « STME » et « Dispatch » aideront nos jeunes grassois dans leur quête. « C’est une fierté d’amener Grasse en Colombie. » Des financements qui permettront d’acheter du matériel sportif une fois sur place, afin d’éviter d’être trop chargé à l’aller. « On a tous un ballon qui traîne dans nos jardins. Pas eux. » Au programme, écoles de football et associations venant en aide aux enfants les plus démunis. Tout est prêt. La Colombie n’attend plus qu’eux…ou plutôt l’inverse. « Clément, Aurélien et moi n’avons qu’une envie : voir un enfant sourire avec un ballon de foot » déclare Jérémie Escallier des rêves plein la tête.

Crédit photo : Jeremie Escallier

Crédit photo : Jeremie Escallier

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