Beaujolais nouveau 2025 : Kristian croque l’instant, Grasse savoure la tradition !

Beaujolais nouveau 2025 : Kristian croque l’instant, Grasse savoure la tradition !

Chaque année, il revient comme un clin d’œil joyeux annonçant un moment de convivialité très attendu. Et comme toujours, notre dessinateur grassois Kristian s’en empare avec son humour malicieux. Dans son nouveau dessin — un duo attablé qui débat longuement des arômes de banane, de framboise ou de cassis — il rappelle avec finesse une vérité que tout amateur connaît : le premier plaisir du Beaujolais nouveau, c’est justement de se poser la question !

« Ce serait déjà bien qu’il ait le goût du vin ! » rétorque l’un des personnages… Légendaire, savoureux, parfaitement dans l’esprit du jour !

Une tradition française devenue phénomène mondial

Le Beaujolais nouveau, c’est bien plus qu’un vin : c’est un événement, une fête, un symbole du savoir-faire viticole français célébré aux quatre coins du monde.

Mais l’histoire de cette tradition mérite qu’on la raconte.

Aux origines : un vin de soif

Autrefois, les vignerons du Beaujolais buvaient ce vin très jeune après la vendange, un vin primeur destiné à célébrer la fin d’une saison de travail. On le partageait dans les bistrots locaux, sans grande ambition commerciale.

1951 : la naissance officielle du « Beaujolais nouveau »

Cette année-là, un arrêté autorise la commercialisation anticipée de certains vins avant le 15 décembre. Le Beaujolais saisit l’occasion : l’appellation « Beaujolais nouveau » naît.

Pourquoi le troisième jeudi de novembre ?

C’est en 1985 que la date est fixée définitivement. L’objectif était simple :

Harmoniser la sortie du vin

Faciliter l’organisation logistique

Permettre aux restaurateurs, cavistes et bars à vins d’organiser de véritables fêtes du Beaujolais

Depuis, le cri de ralliement résonne chaque année :

« Le Beaujolais nouveau est arrivé ! »

Un vin de fête, de partage et… de débat !

Banane ? Groseille ? Fraise écrasée ? Les arômes varient chaque année, selon la météo, la fermentation, le cépage Gamay… et l’imagination des dégustateurs.

C’est précisément ce que Kristian pointe avec humour dans son dessin : cette quête parfois obsessionnelle des notes aromatiques, alors qu’au final, le vrai goût du Beaujolais nouveau est celui du plaisir partagé.

Partout dans le Pays de Grasse — bars, restaurants, associations, cercles d’amis — la soirée du Beaujolais nouveau est devenue un rituel. On trinque, on discute, on rit, on goûte, on compare. On savoure ce moment comme un prélude aux fêtes de fin d’année.

Et Kristian, fidèle observateur de nos petits travers, dépeint ce moment avec une affection toute grassoise.

Dans un monde où tout va toujours plus vite, le Beaujolais nouveau nous offre une pause joyeuse. Une invitation à lever son verre ensemble, à célébrer le simple plaisir d’être réunis.

Alors oui, qu’il ait un goût de banane, de framboise, ou « enfin » de vin… l’essentiel, c’est qu’il ait le goût du partage !

À votre santé, Grasse !

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