Hommage vibrant à Alain Loustalot

Hommage vibrant à Alain Loustalot : Grasse fait résonner la mémoire d’un maître de la musique

Sous un soleil éclatant de novembre, la place aux Aires s’est remplie d’émotion, de musique et de souvenirs. Pour la troisième année consécutive, la Ville de Grasse a rendu un hommage appuyé à Alain Loustalot, immense figure de la scène musicale grassoise, à l’occasion de la Sainte-Cécile, patronne des musiciens.

Deux ans ont passé depuis sa disparition soudaine, mais rien ne semble avoir atténué le lien profond qui unit Alain à la communauté culturelle grassoise. Au contraire : chaque note jouée, chaque applaudissement, chaque regard tourné vers la scène témoignait de l’empreinte indélébile qu’il a laissée dans les cœurs.

Un public nombreux et chaleureux, rassemblé autour de son souvenir

Les photos montrent une foule dense, attentive, venue partager ce moment de mémoire collective. Les habitants, les amis, les musiciens, les familles, tous ont répondu présent. Aux côtés du maire de Grasse Jérôme Viaud figuraient Lionel et Stéphane, les fils d’Alain, ainsi que Jocelyne Bustamante, élue en charge du Conservatoire, dont le regard ému en disait long sur les liens tissés durant toutes ces années.

Au centre de la place, les pupitres installés en arc de cercle semblaient former comme une accolade autour du public, enveloppant chacun dans une atmosphère profondément humaine et chaleureuse.

Une célébration musicale à la hauteur de l’homme qu’était Alain

Car Alain Loustalot n’était pas seulement un trompettiste de talent. Il était un passeur, un pédagogue, un bâtisseur d’âmes musicales.
Professeur au Conservatoire, directeur de l’Harmonie municipale, mentor reconnu et apprécié, il a guidé plusieurs générations de musiciens, parfois même de véritables vocations.

Ce 22 novembre, ses élèves d’hier et d’aujourd’hui lui ont rendu l’hommage le plus noble : la musique.

Sous la direction de Philippe Voituron, les élèves et professeurs du Conservatoire ont offert une prestation empreinte d’élégance et de sensibilité. Les Saxophones de Grasse, rassemblés en ensemble compact, ont donné à entendre une harmonie vibrante, puissante, presque solennelle.
Le Centre d’Arts et des Collines de Grasse, ainsi que Romuald Maryn et Gilles Fuchs, ont également prêté leurs notes et leurs voix à cet hommage qui résonnait comme un merci collectif.

Sur scène, deux portraits d’Alain veillaient sur les artistes. Le premier, lumineux, rappelait son attachement à Sainte-Cécile. Le second, plus intimiste, captait son regard de musicien concentré, habité par cette passion qui le définissait si bien.

Grasse célèbre l’héritage d’un homme qui a fait grandir la musique

La Sainte-Cécile, fête de la musique partagée, est devenue à Grasse un moment de transmission, d’émotion et de fidélité. À travers cet hommage, la Ville affirme une nouvelle fois son attachement à son patrimoine culturel, à ses artistes, et à ceux qui font battre le cœur de la scène locale.

En honorant Alain Loustalot, c’est tout un pan de l’histoire culturelle grassoise que l’on célèbre.
C’est aussi un message adressé aux jeunes musiciens : la musique se partage, se transmet, se vit ensemble.

Grasse a prouvé une nouvelle fois que la musique n’est jamais réellement silencieuse : elle survit dans les gestes, les enseignements, les sourires, les souvenirs.
Et tant que résonneront les notes jouées avec passion, Alain Loustalot continuera d’être là, au cœur de sa ville.

Continuons de célébrer la musique, de la faire vivre, de la transmettre. Car elle est notre lien, notre force et notre joie commune.

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Une belle partition d’émotions… et le plus beau, c’est que la musique ne fait que commencer.