Attentat du 14 juillet 2016, Hicham Chikhi et sa famille sont sur la plage et l’horreur se déroule tout près d’eux. Bouleversés, ils ont mis quelques mois avant de revenir sur une plage.
En y retournant avec ses enfants, Hicham regarde et discute au sujet des galets avec son fils.
En rentrant, il a une idée… Faire un projet participatif et proposer l’Art en dehors des musées.
Il les surnomme « GaBons », un mélange de galet et de bonhomme. « Je dessine des yeux sur les galets et je les sème un peu partout sur la plage et même en ville, parfois à l’étranger ». L’idée est de demander à ceux qui les trouvent de dessiner une bouche mais aussi de raconter un rêve.
Aussi poétique que magique, cette initiative est aussi faite, selon Hicham, à mettre en valeur la ville et lui rendre hommage.
Il peint grâce à des feutres indélébiles et met une couche de vernis. « Je m’applique à essayer de faire des yeux différents […] il y a des soirs où je suis parti avec des centaines de galets dans des sacs pour les déposer sur la plage ».
D’autres projets ? Hicham en a ! Il dessine des « fleurs à mots », il s’agit de fleurs dont la tige est réalisée avec un mot. Il cherche en ce moment même les noms des victimes d’un attentat pour les écrire sur ces fleurs.
De belles initiatives artistiques pleines de bons sentiments, magnifiquement surprenantes et poétiques. A découvrir à la plage, ouvrez les yeux !
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