Depuis 1954, la Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation se tient le dernier dimanche d’avril. Cette année, si les cérémonies habituelles in situ sont annulées, certains lieux de mémoire organisent des commémorations en ligne.
Jérôme Viaud à Grasse, comme de nombreux maires de France à tenue à honorer la mémoire des victimes de la barbarie nazie, en rappelant : "Les règles sanitaires destinées à lutter contre pandémie du COVID-19, n'ont pas permis pas de nous réunir en nombre pour honorer la mémoire des millions de victimes de la déportation dans les camps de concentration et d’extermination nazis. Mais même restreinte, notre présence est indispensable pour ne pas oublier les souffrances et les tortures subies par les déportés.
Pour ne pas oublier ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants, sacrifiés sur l’autel de la terreur érigé par des bourreaux d’un autre âge. Nous nous devons d’honorer leur mémoire, mais notre présence devant le Monument des Héros et des Martyrs de la Résistance affirme aussi notre engagement pour l’avenir, car le témoignage des victimes de la déportation doit être transmis aux jeunes générations qui n’ont pas connu les périodes sombres de notre histoire."
Photo : Une fille de déporté lit le message commun des associations de mémoire »
Cette cérémonie honore la mémoire de tous les déportés et rend hommage à leur sacrifice.
Cette journée a pour vocation de rappeler à tous ce drame historique majeur, les leçons qui s’en dégagent, pour que de tels faits ne se reproduisent plus.
Cette Journée du souvenir des victimes se déroule chaque année le dernier dimanche d’avril.
Pourquoi cette date ? Cette date fut retenue en raison de sa proximité avec la date anniversaire de la Libération de la plupart des camps, et parce qu’elle ne se confondait avec aucune autre célébration nationale ou religieuse existante.
RELATED POSTS
View all