Le Covid-19 a fait naître des inquiétudes dans le secteur de la parfumerie, notamment dans la création de parfums. Le nez est l’outil de travail des parfumeurs, beaucoup avait donc peur d’attraper ce virus et de perdre l’odorat ou que celui-ci soit changé, c’est-à-dire, qu’ils n’aient plus la même perception des odeurs que le reste de la population.
A Grasse, les créateurs de fragrances ont bouleversés leurs habitudes depuis un an. Pour ne prendre aucun risque de contagion, ils composent de chez eux par ordinateur la formule qu’ils envoient en laboratoire (là où le mélange est fait). Ensuite, le laboratoire renvoie l’échantillon par courrier.
La présence des parfumeur est toujours préférable pour la confection des produits, pour l’achat aussi les clients se déplacent majoritairement. Le fait de ne pas avoir été noté comme « essentiel » par le gouvernement, c’est ce que regrette la Directrice Culture et Communication chez Fragonard Parfumeur.
De nouvelles demandes ont aussi vues le jour depuis la crise comme celles « d’ambiance » pour la maison, « Mais ce qui fonctionne le mieux, c’est la détergence parce que les gens se lavent beaucoup plus les mains et veulent des choses différentes ».
Des tendances en termes de goûts aussi se sont démarquées, « On a beaucoup de demandes pour des bougies ou des diffuseurs, les fragrances plus naturelles et florales ont plus de succès que des choses complexes avec 150 composantes. On sent que la population a besoin de revenir à l’essentiel ».
De nouvelles gammes ont été créées pour sentir l’ensoleillement et la fraîcheur du sud pour attirer les « citadins privés de nature ».
Info : 20minutes
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