
Alexandre Dumont-Castells a tous les attributs du gendarme : uniforme, arme de service… Mais, son truc c’est le patrimoine archéologique.
Il tente de le protéger en luttant contre les pillages, sujet dont il vient de finir une thèse soutenue à l’Université d’Aix-Marseille. Le voilà donc Docteur en Archéologie !
Un champ d’étude sur lequel la gendarmerie avait besoin de se renforcer, en témoigne la hausse recensée des « pillages archéologiques et des tentatives ».
Entre 2015 et 2017, sur une année écoulée, la Direction régionale des affaires culturelles qui suit le patrimoine archéologique a quantifié le préjudice à un million d’euros en PACA.
« La région compte environ 36 000 sites archéologiques recensés, on estime qu’il y a environ 1000 prospecteurs qui agissent dans 85 % des cas sur des sites connus. Les objets glanés sont essentiellement métalliques et souvent d’époque gallo-romaine ou médiévale sont ensuite écoulés dans des brocantes, des vide-greniers ou sur internet ».
La destruction ou la dégradation d’un site archéologique est punie de 7 ans d’emprisonnement et de 100 000€ d’amende. La moyenne d’âge des prospecteurs est de 44 ans, un quart d’entre eux sont sans emploi. Seuls 20 % des prospecteurs clandestins ont fait l’objet de procédure pénale, la plupart subissant un rappel à la loi, d’après une étude courant sur quatre ans, entre 2016 et 2020, période durant laquelle 120 plaintes ont été enregistrées.
Info : 20minutes
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