Il y a 52 ans…

Il y a 52 ans…

La mort du général de Gaulle

Le 9 novembre 1970, le général de Gaulle décédait, terrassé par une rupture d'anévrisme. Une mort qui sera tenue secrète toute la nuit*. Mais les dernières volontés du général de Gaulle, rédigées dès janvier 1952, sont très claires : ses funérailles auront lieu à Colombey, au cours d'une cérémonie « extrêmement simple ». Et surtout, « je ne veux pas d'obsèques nationales… Ni président, ni ministres […] aucun discours », a-t-il exigé.

Toute la planète s’inclinera devant le général de Gaulle. Georges Pompidou, le président de la République, résumera ces hommages par une formule restée célèbre :  La France est veuve…

C’est donc tout naturellement que Jérôme Viaud, maire de Grasse a commémoré, ce jour, la disparition du général de Gaulle, rendant ainsi hommage au militaire et à l’homme d’Etat qui a contribué à la construction de l’Histoire de la France. Une France libre et indépendante, une France souveraine et forte économiquement.

Artisan d’institutions stables pour son pays, il est aussi l’artisan d’une Europe stabilisée grâce à une politique de réconciliation avec l’Allemagne. Les Français lui doivent beaucoup, les Européens également., ne l’oublions pas…

*Difficilement concevable 50 ans plus tard à l'heure de Twitter et des réseaux sociaux, la mort du héros de la Seconde guerre mondiale est tenue secrète toute la nuit. Seuls ses enfants sont prévenus. Son successeur, le président Georges Pompidou, n'est lui-même averti qu'à 7 h 20, soit 12 heures après le décès. Aucun communiqué, aucune annonce officielle. C'est, à 9 h 41, un flash de l'AFP – « De Gaulle décéda » – qui rend publique la mort du général.