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28 décembre 1612 alors qu’il regardait Jupiter

décembre 28, 2024 | by Jean-Claude JUNIN

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28 décembre 1612 alors qu’il regardait Jupiter
Galilée a observé Neptune, il répertorie la planète comme une simple étoile…

Neptune est la huitième et dernière planète du Système solaire par distance croissante au Soleil
     Elle n’est pas visible à l’œil nu et, comme Uranus, elle n’a été découverte qu’après l’invention du télescope. Pourtant, cette découverte se démarque de celle des autres planètes : elle a été faite uniquement par le calcul à partir de la trajectoire et des caractéristiques d’Uranus. Le télescope ne sert par la suite qu’à la confirmation de la découverte.

     Plusieurs astronomes ont manqué de faire la découverte par les moyens traditionnels (observation au télescope). Les dessins astronomiques de Galilée montrent qu’il a observé Neptune le 28 décembre 1612 alors qu’il regardait Jupiter. La planète est alors répertoriée comme une simple étoile de magnitude 8. Il la remarque de nouveau dans le ciel un mois plus tard, le 28 janvier 1613, et constate même qu’elle a bougé par rapport à une étoile voisine. Ce ne peut donc être une étoile, mais Galilée ne tire aucune conclusion et n’en reparle plus par la suite. Comme il pense alors n’observer qu’une étoile, il ne peut alors être crédité de sa découverte.

28 décembre 1612 alors qu'il regardait Jupiter
     Neptune est également observée par Joseph Jérôme Lefrançois de Lalande (1732-1807) le 10 mai 1796 et par John Herschel, fils de William Herschel (qui a découvert Uranus), sans rien noter de particulier. La planète semblant échapper aux astronomes, la gloire de sa découverte revient à deux mathématiciens.

     Déjà en 1788, la planète Uranus récemment découverte, ne semblait pas se conformer au modèle d’orbite que les astronomes avaient prédit. Plus le temps passait et plus l’erreur entre la position annoncée de l’astre et celle relevée augmentait. Le mouvement d’Uranus pouvait être prédit pour des observations anciennes, ou récentes, mais pas pour les deux à la fois. Jean-Baptiste Delambre tente d’expliquer les anomalies en ajoutant l’influence gravitationnelle de Jupiter et Saturne dans ses calculs. Ses tables sont alors plus précises, mais ne permettent toujours pas de prévoir le mouvement de la planète sur un long terme. En 1821, l’astronome français Alexis Bouvard publie de nouvelles tables. Il utilise 17 observations étalées sur les 40 années écoulées depuis sa découverte pour tenter, en vain, d’expliquer l’orbite d’Uranus.

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