4 février, Sainte Véronique
La femme qui aurait essuyé le visage du Christ montant au Golgotha (Ier siècle.).
La dévotion du "Chemin de la Croix" évoque le souvenir de cette femme qui aurait bravé la foule hostile pour essuyer le visage du Christ pendant sa Passion, recueillant ainsi sur son linge la Sainte Face. Plusieurs légendes sont à l'origine de ce récit :
– Le nom de Véronique qui en grec, vera icona, veut dire : l'icône authentique.
– Le linge que, dit-on, le Christ aurait envoyé au roi d'Edesse, Abgar, avec son image. A quoi la piété occidentale ajoute un élément de la quête du Graal, ou même en faisant de Véronique, l'épouse de Zachée, avec qui elle serait venue jusqu'à Soulac et Amadour.
Laissons notre piété se tourner seulement vers ces femmes qui pleuraient durant la Passion du Seigneur et à qui Jésus a dit qu'elles feraient mieux de pleurer sur elles et Jérusalem.
Sainte Véronique est évoquée dans la sixième station du chemin de croix, bien que l'Évangile ne mentionne pas l'épisode.
– Sixième station, Véronique essuie le visage de Jésus (Site du Vatican)
Véronique, une des femmes qui suit Jésus, qui a compris qui il est, qui l'aime et par conséquent souffre de le voir souffrir. À présent, elle voit son visage de près, ce visage qui avait très souvent parlé à son âme. Elle le voit bouleversé, sanglant et défiguré, quoique toujours doux et humble.
Elle ne résiste pas. Elle veut soulager ses souffrances. Elle prend un linge et tente d'essuyer le sang et la sueur de ce visage…
Le 4 février est le 35e jour de l'année du calendrier grégorien, il reste 330 jours avant la fin de l’année 331 en cas d'année bissextile.
C'était généralement le 16e jour du mois de pluviôse dans le calendrier républicain français, officiellement dénommé jour du buis.
Dictons : « Le lendemain de saint Blaise, souvent l'hiver s'apaise ; mais si vigueur il reprend, pour longtemps on s'en ressent. »
Célébrations : Angola : Anniversaire de « l'insurrection de Luanda », début de la lutte armée contre le colonialisme portugais en 1961.
Les nationalistes angolais engagèrent l’action armée pour l’indépendance dès 1961, avant ceux de Guinée-Bissau et du Mozambique, mais ils le firent, contrairement à ceux-ci, dans la dispersion. En février, dans la capitale, Luanda, de petits groupes nationalistes attaquèrent des prisons ; cette action isolée, célébrée par le Movimento Popular de Libertação de Angola (MPLA) comme le coup d’envoi de la lutte armée, donna lieu à des représailles meurtrières et constitua la dernière manifestation armée du nationalisme dans la capitale.
Votre soutien nous est plus que jamais indispensable :
2€, 5€, ou plus : soutenez GrasseMat’.Info votre journal de proximité.
RELATED POSTS
View all