
Diane de Poitiers,
L’éternelle jeunesse en or…
Diane devint la maitresse officielle d’Henri II, bien qu’elle soit de vingt ans son ainé, et reçoit de sa part les châteaux de Chenonceau, et d’Anet ainsi que de nombreux bijoux royaux, sans oublier le titre de duchesse de Valentinois en 1548.
D’une taille fine, et une peau extrêmement blanche, le tout avec grâce élégance qui éclipsérent rapidement le charme de Catherine de Médicis… Ces atouts font de Diane une femme qui suit les canons de beauté de l’époque, au point que beaucoup de peintres se sont inspirés d’elle pour leurs œuvres.
Quel était donc son « secret d’éternelle jouvence ? »
La réponse se cacherait dans la sépulture de la défunte, ouverte en 2008, et étudié par le médecin légiste, Philippe Charlier. En effet, l’analyse de ses cheveux nous montre que le décès de l’amante royale le 26 avril 1566 est dû à un poison qu’elle prenait régulièrement sous le conseil du médecin de la cour. Ces études exposent une forte concentration d’or qu’elle prenait quotidiennement sous la forme d’une potion afin de sauvegarder la beauté et la fraicheur de son âge. En effet, les analyses des scientifiques révèlent qu’il y a entre cent et mille fois trop d’or dans ses cheveux ! La prise de cette concoction d’«aurum potabile» (d’or potable) est une recette bien connue des alchimistes qui lui permit d’obtenir un teint pâle mais qui, malheureusement, la mena doucement à sa perte. Cela lui procura également des problèmes osseux, une fragilité capillaire et une perte de dents importante…
Diane sauvegardera très longtemps sa légendaire beauté en plongeant plonger régulièrement sa tête dans de l’eau très froide. Par ailleurs, de nature assez sportive, elle montait à cheval quotidiennement durant deux à trois heures, chassait et nageait ce qui l’aidèrent à conserver une bonne santé. Une rumeur, non vérifiée, lui attribue des bains réguliers dans du lait d’ânesse. Technique était déjà utilisée dans l’Antiquité égyptienne par Cléopâtre elle-même !…
RELATED POSTS
View all