Les disparus du Col de Dyatlov

Les disparus du Col de Dyatlov

En 1959, une équipe de neuf randonneurs disparaît lors d’une expédition menée dans l’Oural…

Menée par Igor Dyatlov, un ancien soldat de la Seconde Guerre Mondiale, l’expédition visait à atteindre Ortoten, une montagne située au fin fond de l’oblast de Sverdlovsk.  Plusieurs jours après le signalement de leur disparition, des recherches aériennes avaient permis de retrouver leur campement abandonné. Une partie des corps avait été découverte dans la neige à quelques dizaines de mètres de leur campement, dévêtus ou vêtus à la hâte. Certains présentaient des traces de blessures mortelles et des cicatrices effrayantes, une victime ayant même la langue coupée et les yeux manquants. Les quatre autres randonneurs n’ont été retrouvés que deux mois plus tard, dans un lieu plus éloigné du campement, recouverts par la neige.

Un nombre énorme de faits troublant entourent cet évènement mystérieux. L’enquête a été bâclée et présente de nombreuses incohérences, certains corps possède un taux de radioactivité énorme, les mutilations observées sont si brutales qu’elles sont comparables à des résultats d’accident de voiture. Les scientifiques et les enquêteurs peinent à expliquer les causes de leur mort. Aucune piste n’est écartée, du Yéti jusqu’à l’attaque d’une population d’autochtone, en passant par des essais militaires secrets.

Mais, 62 ans plus tard, en 2021, à l’aide des simulations d’avalanche réalisées grâce aux animations du film La Reine des neiges et des données sur les crashs-tests de SUV General Motors, deux scientifiques suisses semblent avoir résolu le mystère. Surpris dans leur sommeil par une petite avalanche retardée, les jeunes gens se sont fait écraser par de gros blocs de neige accumulée pendant la nuit alors qu’ils dormaient sur leurs skis très rigides. Les randonneurs sont alors sortis de leurs campements, blessés et désorientés puis finirent par décéder d’hypothermie.

Cependant, de nombreuses questions restent encore en suspens et beaucoup de monde sont encore très sceptiques quant au sort de ces pauvres gens.

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