Le procès de Mesrine en 1977
Le célèbre gangster Mesrine a réalisé un excellent tour de passe-passe durant son procès.
En 1977, le procès de Jacques Mesrine prend place au sein de la cour d’assises de Paris. Ce jour-là, il est assis dans le box des accusés et prend un malin plaisir à provoquer le malaise en discréditant le pouvoir judiciaire…
Il réalise alors une célèbre prestation qui restera gravée dans la légende du gangster… Devant une salle pleine et un auditoire attentif aux moindres de ses mots, il déblatère sur les limites du système judiciaire pendant de longues minutes. Les jurés sont pendus à ses lèvres tandis que le magistrat Charles Petit se mord les doigts. Mesrine entame alors l’ultime part de son tour : il sort de son nœud de cravate les clés de ses menottes !
Il indique les avoir obtenus pour 3000 francs auprès d’un policier corrompu. Il lance alors cette même clé aux journalistes présents au tribunal, désireux de mettre la lumière sur la corruption de la police et plus largement la justice.
Cela dit, il s’agissait en réalité des clés servant à ouvrir le cadenas de sa télévision, en prison. Cette opération était pour Mesrine plus un coup médiatique qu’un véritable moyen de dénoncer la corruption. Le but principal de Mesrine était surtout d’attirer l’attention sur les QHS, les quartiers de haute sécurité, où il fut détenu. Il décrit son expérience comme la plus douloureuse de sa vie, ou il ressenti humiliation et haine.
Il déclarera : « Quand on vit dans un enfer, l’évasion est un droit. Je dirais même plus, elle est un devoir ».
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