Le Rubik's Cube
Combien de rotation sont nécessaire pour résoudre ce casse-tête ?
En 1974, le Hongrois Ernö Rubik enseigne dans une école d’architecture de Budapest et il a du mal à expliquer à ses étudiants la visualisation dans l’espace en cours de géométrie. Après s’être creusé la tête, il imagine le premier prototype d’un gros cube en bois, composé de 26 cubes plus petits, avec un système d’axes permettant de les déplacer. Pour mieux distinguer le déplacement des formes, il colore chaque face avec du papier adhésif.
Les étudiants comprennent et Ernö Rubik est bien content de sa trouvaille. Tout aurait pu s’arrêter là. Mais l’architecte a l’envie soudaine de remettre le cube dans l’ordre. Pendant un mois, il se tord les méninges pour trouver la solution parmi les 43 milliards de possibilités, (43 252 003 274 489 856 000 exactement…) . Il comprend aussi qu’il vient de créer un nouveau genre de casse-tête. Une fois le problème résolu, il dépose le brevet de son Magic Cube, qui sera d’abord commercialisé en Hongrie, puis, dès 1980, dans le reste du monde. Il prend alors le nom de Rubik’s Cube.
Alors combien de « flip » à minima pour résoudre ce casse-tête ? la réponse serait 20, si l’on admet le demi-tour comme une seule rotation, et 26 si on ne l’admet pas. La méthode de résolution découverte par Erno Rubik est de commencer par résoudre tous les coins puis résoudre toutes les arêtes. Cette méthode était adoptée par une écrasante majorité de compétiteurs. Elle nécessite cependant en moyenne entre 90 et 110 mouvements par résolution. Les mathématiciens définirent comme l'algorithme de Dieu, les mouvements minimums nécessaires pour résoudre n'importe quel Rubik's cube. Il existait une intuition parmi eux que ce nombre était de 22.
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