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Sophipolitain.

janvier 7, 2020 | by Jean-Claude JUNIN

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Orchestrée par la CASA, la ligne A du tout nouveau bus à haut niveau de service, qui relier Juan-les-Pins à Sophia, est entrée en fonction le 6 janvier


Un service "plus rapide, plus fréquent, plus régulier, plus sûr et donc plus efficient" qu'une ligne de bus ordinaire : les promesses du tout nouveau BHNS (également surnommé bus-tram) sophipolitain. Remplaçant la ligne 1, la ligne A a effectué son tout premier voyage le 6 janvier. Un périple au départ d'Antibes-les-Pins à destination de la gare routière de Valbonne via le centre-ville d'Antibes, le pôle multimodal, Saint-Claude et Saint-Philippe, avec deux tronçons en site propre.


17 kilomètres au total pour 32 arrêts, une navette toutes les 10 minutes aux heures de pointe (15 minutes en heures creuses), un service en soirée y compris l'été, le tout assuré par une flotte de 11 bus articulés de 18 mètres pouvant accueillir 100 passagers (plus 9 classiques) roulant au biogaz, avec wifi et prises USB à bord, certifiés origine France garantie, et dont le coût de revient -en cumulant acquisition, maintenance et carburant- est "inférieur de 30% à celui de bus classiques"… Martine Simon, directrice du réseau Envibus, a pourtant réussi à ne pas s’essouffler en vantant les qualités du nouvel équipement de la CASA.


Ecologie et économie


Cerise sur le gâteau, les tarifs : outre une semaine de gratuité pour tous (du 13 au 19 janvier), les usagers de la ligne 100 auront accès à la ligne A sans débourser un kopek jusqu'à fin 2020, et les abonnés Envibus, qui payaient jusqu'alors un abonnement annuel de 200€, verront leur note transport passer à 90€ par an sur l'ensemble du réseau. Bref, "il n'y a pas de frein économique à la découverte de la ligne A", résume Martine Simon. 


C'était d'ailleurs un choix politique, explique Jean Leonetti, président de la CASA, partisan d'une "stratégie écologique qui rime avec économique", prônant "l'écologie positive par opposition à l'écologie punitive". Le choix d'une stratégie "sociale et commerciale" aussi avec l'espoir, en ayant cassé les prix, de voir augmenter le nombre d'usagers sur le réseau Envibus (8,6 millions de passagers par an avec pour objectif, dixit Martine Simon, d'atteindre les 10 millions), et des économies pour les entreprises sur le versement transport, qui passera donc de 100 à 45€ par salarié. Que des bonnes nouvelles en perspective, mais la CASA, "perfectible", a décidé d'organiser une concertation publique au 2e trimestre 2020 pour recueillir les avis des voyageurs et faire évoluer en conséquence son offre de transports en commun.

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