
Afin de permettre la reprise économique et d'éviter une trop forte affluence dans les ports. Une première mesure est prise pour les déplacements en mer des professionnels
"Nous n'allons pas faire sauter le bouchon d'un coup, le déconfinement sera progressif". Le commissaire Thierry Duchesne, adjoint du préfet maritime de la Méditerranée pour l'action de l'Etat en mer, a une urgence en tête : "accompagner les professionnels" pour permettre la reprise économique tout le limitant les risques de propagation du coronavirus Covid-19.
Ce sont donc les professionnels qui seront les premiers autorisés à regagner la mer. "Il s'agit de permettre par exemple les convoyages de bateaux destinés à la location saisonnière, l'installation des pontons ou du balisage de la zone de baignade des 300 mètres". Bref, tous les préparatifs nécessaires à la reprise de l’économie du nautisme et du tourisme en lien avec la mer.
Premier assouplissement en date : depuis vendredi 24 avril, les professionnels peuvent naviguer (sous certaines conditions) sur la base d'une simple déclaration 72 heures à l'avance. Ils devaient auparavant obtenir une autorisation écrite de la préfecture maritime.
Dans un second temps nous autoriseront l'ouverture des plages et la plaisance des particuliers.
Les ports sont des goulots d'étranglement
Le problème, c'est que la navigation peut nécessiter le déclenchement de moyens de secours. Moyens que l'Etat cherche absolument à préserver pour maximiser ses capacités pour faire face au coronavirus. Sans parler du risque de transmission du coronavirus au cours d'une intervention.
"Et puis le gros problème n'est pas tant d'être sur un bateau en mer, où effectivement on ne croise pas grand monde, que l'accès au bateau. Les ports, les pontons, les pannes sont des goulots d'étranglement où la distanciation sociale n'est pas possible s'il y a du monde" décrypte le commissaire Duchesne.
Une calendrier attendu "très prochainement"
La préfecture maritime n'avance aucune date, mais laisse entendre que le calendrier sera "très prochainement" précisé. "Nous attendons les orientations du Centre interministériel de crise (CIC) de Beauvau, qui a dans ses sujets les plus urgents le balnéaire. En Méditerranée il y a une vraie pression touristique".
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