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Les autocaristes en panne sèche…

avril 29, 2020 | by Jean-Claude JUNIN

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Habituellement en cette période, c’est la pleine saison pour eux. Mais aujourd’hui, le calendrier des autocaristes se vide un peu plus chaque jour.


De la fin du Carnaval de Nice au Grand prix de Monaco


Exemple parmi tant d’autre, celui de la PME niçoise Bonnafoux-bremond : « L’événement le plus important est le Grand prix de Monaco qui devait se dérouler le week-end du 24 mai et qui a été annulé », explique la dirigeante, Lydie Brémond. « Nous travaillons avec des écuries de Formule 1 ainsi qu’avec la clientèle haut de gamme qui vient pour l’occasion, puisque nous proposons aussi une offre prestige. Mais il n’y a plus rien. »


La PME azuréenne a ressenti l’impact de la crise sanitaire dès le 26 février avec la fin prématurée du Carnaval de Nice. Puis tout a décliné progressivement jusqu’à l’arrêt complet des activités à la mi-mars.


Seul indicateur positif : le départ du Tour de France à Nice… fin août


« Il n’y a pas de report, que des annulations pour juin, juillet et août », déplore la jeune dirigeante. Seule lueur d’espoir dans cet horizon morose, le départ du Tour de France reporté au 29 août mais confirmé à Nice et qui devrait fournir de l’activité à l’autocariste. « C’est un indicateur positif, mais fin août c’est loin ! Même si nous avons des aides, si nous avons demandé le prêt garanti par l’État, ce sera difficile de tenir jusque-là. La reprise annoncée des écoles aussi peut être positive. Mais nous n’avons aucune visibilité. »


Lydie Brémond, comme tous ces confrères azuréens, prépare cette reprise tout aussi attendue qu’imprécise, à commencer par la mise en place de mesures sanitaires : réduction du nombre de passagers par véhicule, utilisation de masques et de gel hydroalcoolique, accès par les portes arrière des cars pour éviter tout contact avec le chauffeur…


Au-delà de la responsabilité de l’entreprise, il faudra aussi rassurer cette clientèle dont personne ne sait encore si elle sera au rendez-vous. « Les gens auront-ils envie de voyager, de bouger après le confinement ? Nous avons envie de penser que ce sera le cas. Nous restons optimistes. Nous regardons de près les hôtels et les aéroports. Si l’hôtellerie repart et que le trafic aérien reprend, cela donnera pour nous le coup d’envoi de la reprise. »


 


Source : Olivia Oreggia  lejournaldesentreprises.com

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