
Les posidonies sont nécessaires à l’écosystème méditerranéen. Pourtant, le Groupement d’Intérêt Scientifique Posidonie a constaté que, parmi les 75 formations récifales recensées en Corse et le long des côtes varoises, 13 ont été détruites.
L’Agence de l’eau dans son atlas de surveillance biologique des eaux de Méditerranée révèle, par ses études, que des niveaux de pression dits impactant, voire très impactant sur des herbiers de posidonie, altères voire menaces, le fonctionnement biologique de ces plantes.
Seul le secteur d’Hyères et de ses îles, est présente une prairie de posidonie en bon état, avec un niveau de pression faible. Le parc national de Port-Cros et les protections qui y sont attachées n’y sont sûrement pas pour rien.
La posidonie, c’est la vie. Littéralement. Au moins lorsque l’on parle de Méditerranée.
Sous forme de prairie de mer, elle atténue la houle et contribue au maintien du trait des côtes des plages, elle abrite et nourrit des centaines d’espèces, elle absorbe une quantité de CO2 et restitue de l’oxygène. Séchées, ses feuilles mortes parsemées en tas sur le littoral constituent un rempart contre l’érosion.
Ces amas jonchent actuellement les plages et subissent les récriminations des promeneurs « Mais c’est sale ici ! », signe de leur méconnaissance encore trop répandues de nos jours sur leur rôle indispensables dans notre écosystème.
Mal aimées, ces plantes et non des algues, pâtissent non seulement de leur mauvaise réputation (visuelle) mais surtout d’un manque de considération…
Depuis le 19 juillet 1988 un arrêté ministériel protège légalement la posidonie.
Depuis, de nouvelles réglementations viennent renforcer cette protection.
A la mi-décembre dernier à Toulon, le préfet des Maritimes de Méditerranée a validé cinq arrêtés pour limiter surfréquentation d’espaces prisés du littoral varois.
RELATED POSTS
View all