
La semaine dernière à Antibes, en arrivant sur le chemin des Trois-Moulin, une femme fait de grands signes. Elle prévient les automobilistes de la présence d’une vingtaine de bénévoles de l’association « Ose ».
Sur le bord de la route, protégé par les plots de signalisations, Édouard Feinstein, le fondateur de l’association « Organe de Sauvetage Écologique » dirige ses troupes à l’aide d’un talkie-walkie.
« Il y a un peu près 50 % de déchets en moins par rapport à l’année dernière » estime-t-il, « Pendant le premier confinement, les déchetteries avaient fermé et beaucoup d’ordures avaient été jetées en pleine nature ».
Il y a un an, il était déjà sur le bord de cette même route et l’avait laissée vierge de tout déchet. Chaque année, il faut recommencer, « la première fois c’était en 1992, sur les rives du Var ». Depuis, il a monté son association et recruté un bon nombre de bénévoles. L’un d’entre eux le prévient qu’il a repéré un moteur de voiture dans l’eau de la Valmasque, tout près de l’aqueduc. Avec un groupe de « gros bras », ils descendent la pente boisée et à pic qui mène de la chaussée à la rivière pour le récupérer.
Sur le bord de la route, de nombreux sacs à ordure ont été rassemblés par les bénévoles. Ils sont remplis de plastique, de gravats, de cartons et même d’un cadre de moto.
« Mardi, nous étions à Roquefort et nous avons récolté pas loin de dix tonnes de déchets. C’était un endroit que nous n’avions encore jamais nettoyé. Ici, comme nous venons tous les ans, je pense qu’il s’agit plutôt d’une ou deux tonnes ».
Plus tard, dans la matinée, l’association a trouvé un scooter, un frigo et une machine à laver…
Jeudi dernier, ils étaient à Tourrettes-sur-Loup. Ils sillonnent ainsi la région, ils sèment le propre là où ils passent, un geste qui, on l’espère, s’arrêtera, lorsque les déchets seront jetés dans les poubelles ou déchetteries à disposition…
Info : NiceMatin
Images : Facebook-OSEorganedesauvetageecologique
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