Rénovation des toilettes publiques du palais des congrès :
juillet 10, 2023 | by Jean-Claude JUNIN
Rénovation des toilettes publiques du palais des congrès :
Des sanitaires haut de gamme !
Les toilettes situées au Palais des Congrès occupent une place centrale à proximité de l’esplanade du Cours Honoré Crep, des commerces et des équipements publics implantés en centre-ville. Au cours de ces dernières années, elles ont fait l’objet de nombreuses incivilités et d’actes de vandalisme. Soucieux d’offrir aux habitants comme aux visiteurs de la Cité des Parfums des commodités agréables et de qualité, la Municipalité a entrepris leur rénovation complète et leur montée en gamme. Mandatée par la Ville de Grasse, l’architecte Murielle Roy a travaillé sur l’agencement, la décoration intérieure et sur le choix de matériaux. Ces locaux, accessibles au PMR, comportent des sanitaires individuels hommes et femmes, un espace commun avec un lave-main collectif surmonté d’un miroir et d’éclairage intégré. Les lavabos disposent de mitigeurs d’eau, de distributeurs de savon et sèche-mains automatisés. Montant des investissements : 58 690 €TTC
Il est loin le temps des vespasiennes ! Mais aux faites savez-vous… La vespasienne doit l’origine de son nom à l’empereur romain Vespasien. Déjà à Rome, ville antique moderne, il existait des établissements spécifiques composés d’urinoirs publics dans un but sanitaire de santé publique. Or, à l’époque, le principe du « rien ne se perd, tout se transforme » était compris depuis longtemps et largement appliqué. Ainsi, l’urine était une source d’ammoniaque connue qui pouvait être utilisée en teinturerie pour nettoyer les étoffes lors d’un process industriel. C’est cet empereur Vespasien qui ordonna de lever un impôt spécial sur la collecte de l’urine, le précieux liquide ne profitant alors qu’à l’industrie et au commerce. En fait, Vespasien n’a pas inventé l’urinoir, il a juste inventé indirectement le principe des toilettes payantes. C’est notamment lui qui aurait argumenté que « l’argent n’a pas d’odeur » (pecunia non olet), pour faire oublier l’origine de cet impôt. Son nom est donc entré dans l’histoire pour désigner une pissotière…
Une égalité sociale
Il n’existait pas de première classe dans les pissotières. Tout le monde était logé à la même enseigne et au fil du temps ces vespasiennes étaient devenus des lieux d’une sociabilité atypique, aujourd’hui disparue. Des discussions se créaient débouchant sur des amitiés. De nos jours, il est amusant d’imaginer que ces urinoirs publics pouvaient avoir une fonction sociale… (Source : https://hygienale.com )
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