Fusillé au Mont-Valérien et « Mort pour la France »
Missak Manouchian, interné à la prison de Fresnes, adresse sa dernière lettre à Mélinée, qu’il signe Michel preuve de l’attachement qu’il porte à son pays d’accueil. Il s’y considère comme un soldat tombant pour la France tout en affirmant « n’avoir aucune haine contre le peuple allemand ». Missak Manouchian est fusillé le 21 février 1944 au Mont-Valérien à Suresnes avec la plupart de ses camarades et d’autres résistants. Les 22 hommes du groupe du groupe de Missak Manouchian ont refusé d’avoir les yeux bandés. Ils s’appelaient :
• Celestino Alfonso, Espagnol, ouvrier menuisier, 27 ans
• Joseph Bozcov, Hongrois, ingénieur chimiste, 38 ans
• Georges Cloarec, Français, ouvrier agricole, 20 ans
• Rino Della Negra, Français d’origine italienne, ouvrier d’usine, 19 ans
• Thomas Elek, Hongrois, étudiant, 18 ans
• Maurice Fingercwajg, Polonais, ouvrier tapissier, 19 ans
• Spartaco Fontano, Italien, tourneur, 22 ans
• Jonas Gedulgig, Polonais, ouvrier garnier, 26 ans
• Emeric Glasz, hongrois, mécanicien, 42 ans
• Léon Goldberg, Polonais, étudiant, 20 ans
• Szlama Grzywacz, polonais, ouvrier cordonnier, 35 ans
• Stanislas Kubucki, Polonais, ouvrier mouleur, 36 ans
• Cesare Luccarini, Italien, ouvrier du bâtiment, 22 ans
• Missak Manouchian, Arménien, tourneur, 37 ans
• Armenak Arpen Manoukian, Arménien, serrurier, 44 ans
• Marcel Rajman, Polonais, ouvrier tricoteur, 21 ans
• Roger Rouzel, Français, tourneur, 18 ans
• Antonio Salvadori, Italien, mineur, 24 ans
• Willy Szapiro, Polonais, ouvrier fourreur, 34 ans
• Amédéo Usseglio, Italien, ouvrier maçon, 32 ans
• Wolf Wajsbrot, Polonais, apprenti mécanicien, 19 ans
• Robert Witchitz, Français d’origine polonaise, employé, 18 ans