Tour à tour danseuse, chanteuse, meneuse de revue et actrice…, l'artiste belge est décédée à Vallauris, à l'âge de 92 ans.
Annie Cordy (de son vrai nom Léonie Juliana Cooreman) est décédée ce vendredi. « Elle a fait un malaise vers 18h00. Les pompiers sont arrivés très vite, ont tout tenté pour la ranimer », a déclaré à l'Agence France Presse sa nièce, Michèle Lebon, qui vivait avec elle depuis des années.
C'est en interprétant Cri-Cri dans Le Chanteur de Mexico, en 1956, que la jeune Annie Cordy accède au vedettariat. Au fait de sa popularité, la chanteuse joue alors les stakhanovistes, enregistrant quasiment un disque (deux titres) par an. Annie Cordy oriente de plus en plus ses prestations vers la farce. Parmi ses titres cultes figurent « La Bonne du curé » en 1974, « Frida oum Papa » et « Jane la Tarzane » en 1975, « Ça ira mieux demain » en 1977, « Cho Ka Ka O » en 1985 et l'inénarrable « Tata Yoyo » en 1980
Annie Cordy avait rencontré, à 20 ans, François-Henri Bruno, dit « Bruno », de 17 ans son aîné. L'industriel, cousin éloigné des frères Joseph et Louis Clérico, propriétaires du Lido depuis 1946. Nono, comme le surnomme Nini, sera « l'homme de (s)a vie ». Elle l'épouse en 1958, mais ils n'auront pas d'enfants – « Je ne pouvais pas en avoir », expliquait-elle sans dissimuler ses regrets. Menant, comme Line Renaud, une carrière parallèle de meneuse de revue aux États-Unis, de chanteuse et de comédienne en France et en Belgique, Annie Cordy aura donné, dit-on, plus de 10 000 galas pendant sa carrière. Anoblie par le roi des Belges Albert II en 2004, la baronne Annie Cordy avait pris pour devise « La passion fait la force ». On ne saurait mieux dire.
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