Restauration de la chapelle Sainte-Lorette,
avril 16, 2021 | by Jean-Claude JUNIN
Restauration de la chapelle Sainte-Lorette, Lancement des Travaux
Chaque quartier ou hameau de Grasse possède son lieu cultuel qui au fil du temps a cristallisé l’habitat alentour. En édifiant de modestes sanctuaires, lors de leur installation loin des remparts de la ville, les habitants voulaient se prémunir des épidémies, attaques et autres fléaux…
Si la date de fondation de la chapelle Sainte-Lorette demeure imprécise, les procès-verbaux, des visites pastorales effectués aux XVIIe et XVIIIe siècles, mentionnent régulièrement son existence. En 1623, le prélat Estienne de Boucicaut la décrit comme « une toute petite chapelle ». Longtemps, les jardiniers vinrent devant cette chapelle rendre une fois par an hommage à Sainte-Madeleine, leur patronne. En 1835, quand l’épidémie de choléra fit son retour à Grasse, les habitants s’y rendirent en procession et firent bruler de grands feux d’herbes aromatiques. Lors de la procession des Rogations, la chapelle était aussi une halte. Restaurée en 1923, on trouvait à l’intérieur les statuettes de saint Christophe, sainte Madeleine, sainte Anne et quelques ex-voto.
Notre Dame de Lorette est toujours entourée d’un petit jardin, aujourd’hui clôturé. Elle se compose d’une petite nef au chevet légèrement arrondi. Le porche qui précède l’édifice abrite encore un banc en pierre. Un petit clocheton domine la toiture à deux pans, couverte de tuiles canal. Un calvaire s’élève à côté du bâtiment. Il fut construit au XIXe siècle.
Un diagnostic architectural et technique a été réalisé par Monsieur Luc Tissot, Architecte. Il a permis de constater le mauvais état de la charpente et la nécessité de sa restauration. En extérieur, il a été mis en évidence le mauvais état des enduits des façades. Les travaux de rénovation s’imposaient.
C’est désormais chose faite ! Ainsi cette semaine fut lancé officiellement le lancement des opérations par Jérôme Viaud, maire de Grasse, en présence de Nicolas Doyen adjoint délégué à la culture et au patrimoine, et François-Régis Jamain archiprêtre de la paroisse, qui comme le veut la tradition, a béni les travaux.
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