
Vous reprendrez bien un peu de bouillon de onze heures… ?
Après avoir mis en quarantaine la métropole de Wuhan, au cœur de l’épidémie du coronavirus, les scientifiques ont des soupçons quant à la responsabilité des chauves-souris au sujet de la propagation du virus mortel.
Les experts chinois pensent que les chauves-souris frugivores pourraient être à l’origine du virus, raconte un article apparu dans le Chinese Science Bulletin, relayé par le Mirror. Un « intermédiaire inconnu » pourrait être à l’origine de la propagation de la maladie vers les humains. Et selon les scientifiques, il est fortement probable que cet intermédiaire soit la soupe aux chauves-souris, très réputée dans les restaurants chinois.
Soupe de " Ratapignata " au Coronavirus…
Suite aux alertes de possible épidémie due à l'attaque du " Coronavirus ", certains experts en méthodes médicinales osées vous dirons que le meilleur remède en matière d'antidote est de traiter le mal par le mal selon le principe des similitudes, c'est à dire mijoter une petite soupe à base de chauve-souris… Cette soupe est composée d'une chauve-souris vivante, bien fraîche et dans la force de l'âge qui est ébouillantée et servie entière avec pelage, griffes, têtes, yeux et ailes velues dans un bouillon… elle fait le délice des Chinois du sud mais elle est également prisée au Cambodge, aux Philippines et en Thaïlande. Si vous n'appréciez pas le bouillon, vous pouvez aussi la déguster toute crue, le cuisinier présidera au sacrifice sous vos yeux et se chargera de la dépecer dans votre assiette… Mais cette chauve-souris, connue pour être l'agent transmetteur de certaines maladies comme l'Ebola, la rage, peut-être le Sras et d'autres virus mortels, est soupçonnée d'être aussi celle qui vient d'assurer la transmission chez l'homme du coronavirus. Et c'est plausible puisque l'animal est consommé de façon massive lors du nouvel an chinois car pour ce peuple, contrairement à d'autres, la chauve-souris est la garante du bonheur…
Il est vrai que dans certaines mythologies du monde qui l'associe au pouvoir du dragon, elle est le symbole de la quête de l'immortalité. Mais ce n'est pas le cas dans d'autres mythologies où la chauve-souris a une sinistre réputation, elle est considérée comme un animal impur qui vit dans des cavernes, passage vers le domaine des morts, vers les ténèbres, le lieu des forces obscures et souterraines, le lieu privilégié des démons. D'ailleurs dans le Tarot de Marseille, la lame 15 représente – le Diable -, il est pourvu d'ailes de chauve-souris ; de membranes velues, piquantes, hideuses. La chauve-souris est une autre figure du dragon ailé conçu comme un démon, comme un habitant de l'Enfer. C'est un – être monstre – ni rat, ni oiseau, quelque chose de sombre et d'inachevé. Elle est donc considérée comme dévoreuse de lumière, destructrice de vie, comme l'emblème de la mort. C'est l'animal emblématique des vampires qui inoculent le poison de leur maladie dans le sang de leurs victimes…
Source : Alexandra Schreyer, écrivaine, éditrice et historienne.
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