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deux entrepreneurs sur trois craignent la faillite

mai 8, 2020 | by Jean-Claude JUNIN

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Pour la CPME Sud, deux entrepreneurs sur trois craignent la faillite


La CPME Sud a mené une enquête auprès de ses adhérents, 1. 450 entrepreneurs ont répondu au questionnaire. Cette enquête révèle la peur des patrons pour leur avenir immédiat face à la crise du coronavirus : plus d’un dirigeant sur deux, précisément 61%, craint une faillite. « Il y a un vrai danger pour les petites entreprises. On doit tout faire pour les aider ! », alerte le président de la CPME Sud, Alain Gargani.


61 % des 1 450 entrepreneurs annoncent envisager une fermeture de leur activité.


Selon ce sondage, seules 44 % des PME disposent d’une trésorerie ne leur permettant pas de couvrir plus d’un mois d’exploitation, tandis que le reste pourrait tenir trois tout au plus.


 À quelques jours de la réouverture de la plupart des commerces et des entreprises, le pourcentage traduit bien l’inquiétude du monde économique. « Nous avons voulu faire une photographie de l’activité régionale pour faire ressortir des chiffres clés », précise en préambule Alain Gargani, président de la CPME Sud. À ce chiffre, s’ajoutent les 34 % de dirigeants qui envisagent de poursuivre leur activité mais de façon restreinte. « Le prêt garanti par l’État représente d’ores et déjà 4 milliards d’euros en Paca et 80 % des bénéficiaires sont des TPE, ce qui est logique par rapport à notre tissu économique, mais beaucoup d’entreprises essuient des refus. Des banques ne jouent pas le jeu et beaucoup de sociétés n’ont pas la trésorerie nécessaire pour franchir ce moment difficile », poursuit Alain Gargani. Selon ce sondage, seules 44 % des PME disposent d’une trésorerie ne leur permettant pas de couvrir plus d’un mois d’exploitation, tandis que le reste pourrait tenir trois tout au plus.

A quelques jours du déconfinement, Alain Gargani s’inquiète aussi du surcoût des adaptations sanitaires pour les petites entreprises : « Pour un coiffeur, ça va coûter 1 200 euros environ de remettre son activité en route », cite-t-il en exemple. Il réclame donc encore une fois de nouveaux dispositifs d’aides pour financer l’équipement des sociétés les plus vulnérables.


Si une annulation pure et simple des charges a été annoncée pour les commerçants, la CPME souhaiterait voir élargie cette mesure à l’ensemble des TPE et des PME.


Photo : Alain Gargani.

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