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L’hiver en forêt, deuxième partie

décembre 22, 2020 | by Jean-Claude JUNIN

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La forêt s’invite chez vous


L’hiver en forêt, deuxième partie


La physiologie de l’arbre durant l’hiver


Pendant l’hiver, l’arbre compte les jours. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, l’arbre a besoin d’être exposé un certain nombre de jours au froid pour finalement pouvoir se réveiller.


Au final, il existe trois grands mécanismes antigel :


•          La dormance elle-même, qui limite le gel des jeunes tissus fragiles issus de la croissance en stoppant celle-ci ou en la limitant fortement,


•          Le phénomène de l’endurcissement, qui augmente la tolérance des cellules et des tissus de l’arbre au froid,


•          Les mécanismes de réparation et de production des vaisseaux transporteurs de sève brute, endommagés par une embolie hivernale.

L’hiver en forêt, deuxième partie

En plus des mécanismes de protection proprement dits, les arbres mettent en place des processus de réparation : complémentaires aux premiers, ils sont là pour empêcher la formation de bulles d’air lors des cycles de gel-dégel dans les vaisseaux qui transportent la sève brute des racines jusqu’au sommet de l’arbre, et ainsi permettre la remontée de la sève au printemps.


Offrir le moins de prise au froid, le repousser de toutes ses forces et, si besoin, panser ses plaies : voilà ce que fait l’arbre l’hiver. C’est uniquement à cette condition que résiste l’arbre qui, contrairement à d’autres êtres vivants, reste continûment exposé au froid sans nul endroit où se mettre à l’abri.

L’hiver en forêt, deuxième partie

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